C'est dans la douleur, entouré d'une partie de son clan, que Michel Galabru a enterré son petit frère adoré, Marc. Accablé de chagrin, le comédien ne pouvait manquer cet ultime adieu à un frère qu'il a tant aimé et avec qui il partageait, notamment, une passion pour le théâtre.
La famille Galabru a pris part, dans l'intimité, aux funérailles en l'église Saint-Vincent-du-Bousquet-d'Orb dans l'Hérault. Réunie depuis le 6 octobre, date de la mort de Marc Galabru alors âgé de 85 ans, dans la ville d'Avène où les parents des deux frères avaient acheté un vieux moulin devenu depuis la grande maison familiale où les Galabru aiment à se retrouver. La famille ne cachait pas la lourde douleur qui pèse sur le clan depuis le décès du bien-aimé Marc.
Dans l'église, Michel Galabru s'est longuement recueilli devant le cercueil de son frère, vite rejoint par Jean, le fils du célèbre acteur des Gendarmes. Inconsolable, Michel Galabru a laissé la tristesse le submerger, mettant sa fameuse gouaille au placard. Le temps de chérir encore une fois ce frère de sept ans son cadet, qui était jusqu'ici celui à qui Michel se confiait sans barrière, depuis la mort de l'aîné du clan, un poète, emporté à 18 ans par une tuberculose.
Marc Galabru, médecin de profession, avait exercé pendant plus de quarante ans, entre Troyes et le tiers-monde, avant de prendre sa retraite et dese rapprocher de la littérature et du théâtre, collaborant notamment avec son grand frère. "Ma mère était la fille du pharmacien de Bousquet-d'Orb, mon père, le fils du médecin. D'où l'odeur de médicament qui se dégage de la famille", confiait il y a peu Michel Galabru.