C'est une amitié pour la moins surprenante qui s'est nouée entre Pamela Anderson et... Julian Assange ! L'ancienne sulfureuse sirène de la série Alerte à Malibu a pris fait et cause pour le fondateur de WikiLeaks, il y a deux ans maintenant. À l'origine, l'actrice de 49 ans a contacté le journaliste australien pour lui demander de l'aide concernant sa fondation éponyme, qui milite pour le droit des animaux.
Une entrevue qui s'est si bien déroulée que l'ambassadrice de la PeTA a décidé de venir à nouveau lui rendre visite à l'ambassade de l'Équateur à Londres, où il séjourne afin d'éviter d'être extradé vers Stockholm où il est accusé de viol. Il craint en effet que la justice suédoise se serve de ce prétexte pour l'extrader vers les États-Unis où il risque d'être jugé pour espionnage.
"Pamela est allée rendre visite à Julian plusieurs fois. Elle adore le faire sourire et soutient sa cause. Elle est très inquiète pour sa santé et est persuadée qu'il n'a commis aucun crime et qu'il est traité de manière injuste, très injuste", a fait savoir le porte-parole de l'actrice au magazine People. Ce n'est pas peu dire puisque Pamela Anderson s'est rendue ce dimanche 14 novembre auprès de Julian Assange, un mois seulement après sa précédente visite. La maman de Brandon et Dylan Lee est arrivée les bras chargés d'un plateau de victuailles, un panier dans une main, un sac d'une populaire chaîne de restauration anglaise dans l'autre.
"Je lui ai apporté un délicieux repas vegan. Il dit que c'est de la torture, pour lui, la nourriture vegan. Je crois vraiment en lui, c'est une bonne personne. Je suis inquiète pour son bien-être et celui de sa famille. J'espère, par je ne sais quel miracle, qu'il sera libéré", a-t-elle déclaré aux journalistes de l'Associated Press. Si la nature de leur relation soulève bien des questions, Julian Assange a d'autres chats à fouetter puisqu'il sera entendu ce lundi 14 novembre par la justice suédoise. S'il accepte, un prélèvement ADN sera effectué et, en fonction des résultats, le parquet décidera ou non de l'inculper.
Coline Chavaroche