Venue défendre une proposition de loi écologiste contre le gavage des oies et des canards pour la production de foie gras à l'Assemblée nationale, la sulfureuse Pamela Anderson n'a pas été déçue du voyage. Provoquant une mini-émeute tandis qu'elle exposait ses arguments au Palais Bourbon, photos choc et sondage d'opinion à l'appui, l'actrice américaine de 48 ans s'est heurtée au refus des parlementaires français, qui ont fait preuve, à son égard, d'une violence verbale sans nom.
Des propos machistes que l'ex-vedette de la série Alerte à Malibu a pu découvrir sur le plateau de l'émission On n'est pas couché, animée par Laurent Ruquier. Loin d'être surprise, mais choquée malgré tout en regardant les images qu'on lui présentait, la bimbo blonde - accompagnée de Paul Watson, le fondateur de l'ONG Sea Sheperd - a regretté que l'on fasse un amalgame entre son physique et la cause animale qu'elle défend. "Pourquoi considère-t-on que c'est une plaisanterie? Je voyage dans le monde entier pour défendre cette cause, j'ai été reçue au Kremlin pour la cause animale. Ces remarques sont pathétiques et sexistes. Alors évidemment, il y a cette image de moi... Mais ça ne veut pas dire que je n'ai pas de coeur ou pas de cerveau. Je suis venue m'exprimer pour quelque chose de très important", a-t-elle calmement déclaré.
A défaut d'avoir rallié les députés français à sa cause, la célèbre ambassadrice de la Peta, dont la venue en France a été organisée avec le concours de la Fondation Brigitte Bardot, aura au moins mis la lumière sur un débat nécessaire quand on sait que 70 % des Français sont favorables à l'interdiction du gavage, sachant qu'il existe des solutions alternatives. Outre son passage à l'Assemblée, l'ex-femme de Rick Salomon s'est entretenue avec Henry-Jean Servat et Reha Hutin, de l'association 30 Millions d'amis, ainsi qu'avec Isabelle Goetz, de la Peta, lors d'un dîner organisé au restaurant Casa Di Delfo.
Dans la même veine, la végétarienne de l'année a aussi présenté une collection de chaussures vegan, en collaboration avec la créatrice Amélie Pichard, disponibles au pop-up shop Tom Greyhound et dont 10% du prix de vente - entre 450 et 800 euros - sera reversé à la fondation Peta.
Coline Chavaroche