Pascal Praud a clôturé sa semaine de L'heure des pros 2 le jeudi 27 juin 2024 sur CNews. L'animateur, qui a été obligé d'interrompre en urgence une interview, a tenu à rendre hommage à l'un de ses chroniqueurs.
Il a marqué un temps d'arrêt dans le conducteur de son émission pour s'adresser personnellement à Gilles-William Goldnadel. "C'est la dernière émission que vous allez faire avec nous ce soir. Vous avez été présent depuis le 28 août quasiment tous les soirs. Il se trouve que vous partez en vacances pour une longue période, pendant deux mois", a-t-il lancé au chroniqueur emblématique du talk à succès du canal 16 de la TNT.
"Beaucoup de gens me parlent de notre petite équipe. C'est vrai que beaucoup de gens me parlent souvent de vous dans la rue, parce que votre engagement, votre sensibilité, votre souffrance également depuis le 7 octobre, ont marqué les téléspectateurs. En notre nom à tous, de CNews et des gens qui participent à cette émission, je voulais vous dire notre amitié, notre tendresse et notre affection", a-t-il poursuivi.
Le présentateur, qui a réglé ses comptes avec Yann Barthès, a évoqué avec émotion la "saison difficile" que venait de vivre son chroniqueur. "Et puis à titre personnel pour votre famille, vos enfants qui sont en Israël", a-t-il précisé. Gilles William-Goldnadel va rejoindre l'Israël où il a prévu de rester durant deux mois auprès de sa famille.
"Vous allez nous manquer pendant ces prochaines semaines parce que vous avez marqué les téléspectateurs par vos interventions et prises de positions. Alors je sais - et je l'ai souvent dit dans cette émission - combien derrière l'homme et l'avocat que vous êtes, il y a une souffrance que vous avez exprimée dans votre livre qui est un grand succès", a conclu l'animateur dont un chroniqueur a quitté le plateau en plein direct.
Gilles-William Goldnadel s'est dit "profondément touché" par les mots de Pascal Praud. "Je pars pour retrouver ma famille et je quitte une certaine famille que vous êtes. Et je reviendrai, je l'espère. Je crains ce qui peut se passer là-bas (en Israël, ndlr) pendant deux mois. On parle d'une guerre avec le Hezbollah et je n'aimerai pas que se réitère ce qui s'est passé pendant le 7 octobre, à savoir que je sois séparé d'eux...", a-t-il commenté, ému.