S'épanouissant au théâtre ou au cinéma, Pascale Arbillot se distingue brillamment par son polyvalence. A 53 ans, la comédienne multiples les projets pour son plus grand bonheur. Actuellement à l'affiche de la mini-série La Peste lancée ce 4 mars 2024 sur la 2, la principale intéressée fait le tour des médias pour la promouvoir. Ainsi la veille de sa diffusion, La Tribune Dimanche a souhaité mettre à l'honneur son actualité dans ses colonnes. L'occasion pour l'ex-compagne de Bruno Chiche d'évoquer son parcours parfois semé d'embûches.
"J'ai été contrainte de bosser sur moi pour surmonter quelques épreuves. Les violences psychologiques sont partout, dans n'importe quel milieu", a affirmé l'actrice qui dans sa jeunesse a été "sous l'emprise d'une personne toxique". "Quand on est adolescente, on ne fait pas la différence entre l'amour et le narcissique". Dorénavant, Pascale Arbillot "détecte de très loin les pervers narcissiques". "Ceux qui te détruisent de manière insidieuse, qui parasitent ta vie jusqu'à ce que tu développes une maladie qui te met en danger de mort", a précisé cette dernière.
J'ai commencé à porter en moi cette culpabilité
Cette pathologie que Pascale Arbillot pointe s'appelle l'endométriose. A l'échelle mondiale comme l'a rapporté l'Organisation Mondiale de la santé, elle touche "près de 10 % des femmes et des filles en âge de procréer, soit 190 millions de personnes". C'est lors d'une hospitalisation que le diagnostic est tombé. "J'ai 18 ans quand on m'annonce que je ne pourrai pas avoir d'enfants, a expliqué la star. Jusqu'à ce jour, je n'avais jamais ressenti ce désir de maternité contrairement à certaines copines qui ne parlaient que de ça (...)".
Jusque-là, pouponner n'avait jamais été "une source d'angoisse" pour elle. "J'ai commencé à porter en moi cette culpabilité, cette crainte d'être quittée par les hommes, parce que j'étais dans l'incapacité de concrétiser leur désir de devenir père", a reconnu Pascale Arbillot qui a toutefois pu connaître pour la première fois les joies de la maternité en 2005. "Et puis un miracle, mon fils (Jules ndlr) est arrivé".