Patrick Bruel est un grand romantique. Le sentiment amoureux inspire profondément l'artiste, qui trouve sa force dans la communion avec son public. C'est d'ailleurs ce qu'il a pu ressentir le 18 juillet 2019 alors qu'il donnait un concert aux arènes de Nîmes. Le chanteur en a profité pour rencontrer Catherine Ceylac (Thé ou Café) qui l'a longuement interrogé pour le magazine Gala, et à qui il a livré de tendres confidences sur l'amour qu'il porte à son public.
"Il faut juste ne pas oublier que c'est quelque chose qui vous glisse entre les mains comme du sable ou de l'eau, que c'est difficile à garder... Mais c'est magnifique de recevoir autant d'affection", explique l'artiste de 60 ans, qui a joué ce jour-là devant près de 10 000 personnes. Patrick Bruel le crie haut et fort, pour lui, le sentiment amoureux est indispensable. "J'ai besoin de vibrer, de surprendre, de rire, de partager et surtout d'être étonné. J'ai toujours pensé que l'amour durait le temps de l'étonnement. Même quand j'étais célibataire, je n'ai jamais ressenti de solitude. Je n'ai jamais connu l'ennui. C'est un sentiment qui m'est étranger", poursuit le chanteur.
Par peur de connaître l'ennui, Patrick Bruel a coupé court à certaines relations. "J'ai rencontré des gens ennuyeux, mais dans ce cas, on a le choix de partir. Parfois, j'ai été trop vite. Parfois, j'ai eu du mal à tenir en place. J'aurais pu, peut-être, quelques fois, laisser plus de chances à une histoire", regrette-t-il.
Éternel romantique, le père de famille explique être avant tout attiré par ce jeu de séduction. "Il y a toujours une recherche d'absolu, quelle que soit la durée ou la nature d'une relation. J'aime le jeu de séduction, mais je n'ai jamais été attiré par des citadelles imprenables, par quelqu'un qui n'est pas disponible, qui ne ressent pas l'envie d'être avec moi. Je suis attiré par le désir de l'autre", conclut Patrick Bruel.
Retrouvez l'interview de Patrick Bruel en intégralité dans le dernier numéro de Gala (N°1363).