À l'occasion de la sortie de son nouveau livre, La Vengeance du Loup (éditions Grasset), Patrick Poivre d'Arvor a été interviewé par Faustine Bollaert pour le magazine Femme actuelle. Le journaliste de 71 ans revient sur les deuils de sa vie et il fait de tristes révélations.
"Après ma mère, mon père est décédé il y a un an, lance Patrick Poivre d'Arvor. Aujourd'hui, je me retrouve donc en première ligne, avec pour mission de faire vivre les souvenirs." Pour lui, "ça c'est dans l'ordre des choses". Mais PPDA rappelle qu'il a "perdu [ses] enfants avant [ses] parents", chose "inadmissible". Il y a bien des années, en 1995, il a perdu sa fille Solenn. La jeune femme, qui souffrait d'anorexie mentale, n'était âgée à l'époque que de 19 ans lorsqu'elle s'est suicidée.
En parallèle, Patrick Poivre d'Arvor a été confronté à la mort de deux bébés. En 1975, il a perdu sa petite Tiphaine née quelques mois plus tôt. Puis, en 1980, un autre bébé est arrivé mort-né. "Quand je parle de mes enfants, j'évoque aussi cette enfant morte à la naissance, confie-t-il. Elle devait s'appeler Garance, et aurait pu être grande aujourd'hui." Des années après ces deuils difficiles, l'ancien présentateur du journal télévisé de TF1 "continue, malgré tout, de dire merci à la vie". PPDA se sent reconnaissant, comme il l'explique : "Jeune, j'ai eu une grave maladie, j'aurais pu y passer. Ça m'a donné encore plus l'envie de jouir de tout."
Paradoxalement, l'écrivain a été un "père absent" pour ses aînés. "J'ai été plus présent avec les petits, Solenn et François, qu'avec Dorothée et Arnaud. Les derniers, je les emmenais partout en week-end", déclare-t-il. D'ailleurs, son fils François, né de ses amours avec Claire Chazal, a "hérité de [son] goût pour les voyages".
Une interview à retrouver en intégralité dans le magazine Femme actuelle, en kiosques ce lundi 25 février 2019.