Pour connaître au mieux l'icône qu'est Jean-Paul Belmondo, qui mieux que son fils ? En collaboration avec le journaliste et coproducteur Cyril Viguier, Paul Belmondo a décidé de révéler le parcours de son père d'un point de vue intime. Ce film, baptisé Belmondo par Belmondo, l'a emmené à travers le monde, tel un road movie avec notamment son grand ami Charles Gérard. Après Rome, Nice et les mythiques studios de la Victorine, le tournage s'est poursuivi à Monaco. C'est ensuite à Rio, à Villerville sur les traces d'Un singe en Hiver puis à Paris que se termine ce documentaire. Il sera diffusé sur TF1 le 3 janvier.
En interview pour Télé 7 Jours, Paul Belmondo confie que l'étape la plus émouvante a été Villerville, où son père a tourné Un singe en hiver. Pourquoi ? Pour sa rencontre avec Jean Gabin, qui restera une figure forte de la vie de L'As des as. Avec ce documentaire, le fils de la légende révèle qu'il a pris conscience des blessures de son père - à savoir son échec au Conservatoire. Selon lui, "la critique n'a pas été séduite pas son côté populaire", mais c'est cette qualité-là qui lui a permis de devenir une star aimée de toutes les générations. Paul a aussi découvert que son père avait joué à ses débuts dans des hôpitaux et des maisons de retraite.
Personne ne sera jamais comme mon père
Et comment grandit-on avec un papa star ? Il a toujours gardé une attitude normale, insiste Paul Belmondo, reprenant les paroles de son père : "On a tous deux jambes, deux bras." Il était un papa à cheval sur la politesse. Paul a d'ailleurs reçu quelques fessées, comme il l'avoue à Télé Poche. Enfin, si le fils est à la fois pilote et comédien, pour le plus grand bonheur de "Bébel", le petit-fils se lance dans les arts dramatiques à son tour. Victor (22 ans), que Paul a eu avec son épouse Luana, "a la fibre artistique de mon grand-père sculpteur et la folie de mon père, Jean-Paul. Il étudie dans une école de cinéma, parce que nous voulions, sa mère et moi, qu'il ait plusieurs cordes à son arc", racontait son père dans Gala. Mais pas la peine de se comparer à leur illustre prédécesseur. Paul Belmondo insiste sur une chose dans Télé 7 Jours : "Personne ne sera jamais comme lui."
Pour Télé Poche, le fils du mythe Belmondo reviendra sur le témoignage de sa mère, Elodie Constant, et celle qui l'a supplantée, Ursula Andress : "Le fils que je suis s'est effacé devant l'auteur du film. La passion de mon père pour Ursula, dans les années 1960, a déchiré notre famille, mais c'est un épisode important de sa vie."
À 82 ans, Jean-Paul Belmondo a connu une vie bien remplie, faites de bonheur mais aussi d'épreuves, comme son AVC en 2001. Ce qui le fait tenir ? "Sa joie de vivre et les siens. Notamment Stella [sa fille, 12 ans, qu'il a eue avec Natty]. À l'origine, j'étais contre cette paternité tardive. Mais je dois reconnaître qu'elle lui donne de la force !"
Retrouvez l'intégralité des interviews dans Télé Poche et Télé 7 Jours du 28 décembre.
Ce documentaire sera diffusé dimanche 3 janvier sur TF1 à 13H30.