Une nouvelle qui soulage de nombreuses personnes. Comme nous l'apprenons ce 17 décembre, Paul Watson (74 ans), fondateur de l’ONG Sea Shepherd, a été libéré. Le militant écologiste, qui était menacé d’extradition vers le Japon, est donc un homme libre. Le 21 juillet dernier, il avait été arrêté au large du Groenland à bord de son bateau alors qu'il souhaitait intercepter un navire-usine baleinier japonais. Un mandat d'arrêt international avait été émis contre Paul Watson à la demande du Japon il y a douze ans, en raison d'activités contre la chasse à la baleine en Antarctique qui auraient causé des dommages et des blessures en 2010.
Pendant tout ce temps, il a pu compter sur le soutien de son épouse Yana Rusinovich. Elle est sa quatrième femme et ils se sont mariés en 2015. Avec elle, il a eu deux enfants : Tiger (8 ans) et Murtagh (4 ans). Yana est une femme de conviction comme son mari, ce qui était plus que nécessaire. "Je ne pourrais pas tomber amoureux d’une fille carnivore. J’ai un mode de vie, alimentaire et même vestimentaire, qui est en adéquation avec mes principes écologiques et qu’il faut adopter si on veut vivre avec moi", avait-il déclaré, comme le rappellent nos confrères de Sud Ouest. Et en effet, Yana est une une militante écologiste convaincue.
Ce n'est d'ailleurs pas sa seule femme qui est ainsi puisque sa première épouse était une ancienne militante de Greenpeace, avec qui il a eu une fille, Lani. Sa deuxième femme, l'ancienne modèle pour PlayBoy Lisa Distefano, a été directrice des opérations de Sea Shepherd pendant les campagnes de lutte contre la chasse à la baleine du peuple Makah à Friday Harbor. Et sa troisième épouse, Allison Lance, est une militante des droits des animaux et une membre volontaire de l'équipage du Sea Shepherd. Au total, Paul Watson a 6 enfants et il a hâte de les revoir. “Ses enfants lui manquent terriblement. À la fin de l’audience, il a martelé qu’ils étaient privés de leur père et qu’il faisait face à une injustice”, avait déclaré Lamya Essemlali, président de Sea Shepherd France, à Paris Match en novembre.
Suite à sa libération, le militant se félicite de voir que sa détention au Groenland avait "attiré l’attention sur l’illégalité" de la chasse à la baleine. En tout cas, cette nouvelle fait de nombreux heureux parmi les stars qui n'ont pas hésité à le soutenir depuis le début de l'affaire. Si Sophie Tapie et Julien Doré ont par exemple reposté sur Instagram l'information de la remise en liberté de Paul Watson afin de partager leur joie, Hugo Clément - qui était d'ailleurs venu lui rendre visite au Groënland et est actuellement avec lui - a posté un plus long message : "Paul est libre. Le Danemark vient de refuser son extradition vers le Japon. Il va pouvoir rentrer en France. On a gagné putain ! Il sera en famille pour Noël. Je n’arrive pas à y croire. C’est grâce à vous et à cette incroyable mobilisation. Je ne vous remercierai jamais assez. Je vous donne plus d’infos bientôt. On est sur place avec."
Jean Dujardin a aussi tenu à réagir sur Instagram en diffusant une affiche de Paul Watson qui délivrait le message : "Libérez Paul Watson en anglais", auquel a été ajouté au stylo rouge la précision qu'il "est" libre. Sandrine Quétier, elle, a partagé une belle photo de Paul Watson qui sourit sur laquelle est écrit "libéré". Une image issue d'une publication de Vakita, média en ligne à l'avant-garde de l'enquête environnementale créé par Hugo Clément et Régis Lamanna-Roda.
N'oublions pas non plus Brigitte Bardot, grande défenseure des animaux qui a fait savoir via un mot envoyé à BFMTV son soulagement. "La libération de Paul Watson, c'est le miracle de Noël!", a-t-elle écrit.