Le 18 juin 2019, ce sont sur les joues de Pauline Ducruet que de chaudes larmes roulaient, alors qu'elle se jetait tour à tour au cou de sa mère la princesse Stéphanie de Monaco et de son père Daniel Ducruet, réunis ainsi que toute sa famille à Paris pour la présentation de la première collection de sa marque, Alter Designs. Un mois plus tard, c'était au tour de son papa de se faire submerger par ses émotions "en public" : dimanche 21 juillet 2019, l'entrepreneur de 54 ans apparaissait en pleurs, vite réconforté par Pauline et sa demi-soeur Linoué, dans le deuxième numéro du magazine télé estival Story : des vies hors-normes, proposé par M6 et animé par Baptiste Mathon.
Pour brosser le portrait de la styliste monégasque en devenir, âgée de 25 ans, les caméras du programme ont eu le privilège de la suivre dans les zones les plus intimes de sa vie privée, de son loft à New York, ville dont elle est tombée en amour lorsqu'elle s'y est installée pour faire ses études à la Parsons School of Design, à la Côte d'Azur, où ses parents vivent, et à Monaco, sa patrie, sans oublier Paris, dont elle fréquente assidûment la Fashion Week.
Après une séquence très touchante montrant Pauline Ducruet chez sa grand-mère paternelle Maguy ("c'est ma deuxième maman, c'est ma vie", dit-elle), trop heureuse d'exhiber toutes les photos de sa petite-fille qui ornent son appartement au Cap d'Ail (Alpes-Maritimes), on la retrouve à un autre étage du même immeuble chez son père Daniel Ducruet, qui vit là avec sa femme Kelly Marie Lancien, qu'il a épousée en troisièmes noces en juin 2018, et leur fille, Linoué (6 ans). Père très impliqué, qui a d'ailleurs son fils Louis pour associé dans sa société de rénovation dans le bâtiment, Daniel Ducruet commence par faire une mise au point ferme, à l'évocation d'une famille qui serait coupée en deux - d'un côté les Grimaldi, de l'autre les Ducruet. "L'autre partie de la famille, c'est quelque chose que je n'entends pas, parce qu'on est une famille", insiste-t-il, réitérant, comme il l'a déjà déjà fait valoir par le passé, que le clan se retrouve régulièrement "pour célébrer les anniversaires, les fêtes, parfois même Noël". "Ça n'a jamais été la partie maman et la partie papa, ça a toujours été tous ensemble", abonde Pauline.
"- Parce que tu me manques..."
Puis, Linoué dans les bras, l'ancien garde du corps fend l'armure en parlant de Pauline et de la femme qu'elle est devenue, se révélant en papa poule sensible et inquiet : "Je suis tout le temps inquiet pour elle, chaque jour, chaque seconde, je suis inquiet pour elle, avoue-t-il, assumant son côté possessif. Savoir où elle est, ce qu'elle fait, avec qui elle parle, qui va essayer de rentrer dans sa vie, pas seulement amoureuse - parce que je suis un papa très jaloux bien sûr aussi -, mais aussi dans sa vie professionnelle : est-ce qu'elle ne va pas se faire approcher par des requins qui vont essayer de la duper ? Il y a aussi la distance qui fait que je suis inquiet, le fait qu'elle soit à New York, à Paris, elle est toujours en train de voyager à droite, à gauche. Elle a une vie trépidante. Quand j'ai pas de nouvelles pendant une petite semaine, pas de son, pas d'image, je prends mon portable, je vais sur Instagram et là je vois : ah ben tiens elle est là, c'est pour ça qu'elle ne m'appelle pas. Là elle est à la Fashion Week, alors je comprends, elle doit être TRES occupée. Donc elle en oublie son papa."
Les sourires laissent alors place à des larmes qui débordent soudainement : "Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'elle prenne la voie qu'elle a prise aujourd'hui...", dit Daniel Ducruet sans pouvoir aller plus loin, interrompu par les sanglots. "Pourquoi tu pleures ?", lui demande tendrement Pauline en le serrant dans ses bras, adorablement imitée par Linoué. "Parce que tu me manques...", répond avec candeur son papa, qui est également père d'un grand garçon, Michaël, adepte du crossfit et carabinier du prince à Monaco. Et, reprenant peu à peu le contrôle, d'observer : "C'est une femme, je me rends compte qu'on est en train de parler de ma fille, qu'elle grandit, qu'elle intéresse les gens. Voilà... C'est une femme. De toute façon, depuis que j'ai eu mes enfants, je suis devenu une pleureuse !"
Je suis née Ducruet ; mon papa, je le revendique, il est aussi important dans ma vie que ma maman
Visiblement surprise par cette effusion, Pauline Ducruet prouve par sa seule réaction à quel point elle-même est fière de son père, un amour qu'elle mettait en exergue plus tôt dans le même reportage : "J'ai deux parents, j'ai deux identités. J'ai ma maman et mon papa, Grimaldi et Ducruet. Je suis née Ducruet, mon papa, je le revendique, il est aussi important dans ma vie que ma maman. Les deux ont contribué à la jeune femme que je suis devenue et que je construis tous les jours", a-t-elle ainsi confié sereinement devant les caméras de M6.
Quant à la princesse Stéphanie de Monaco, qui a accepté de se prêter au jeu de l'émission et d'accorder une interview au côté de Pauline, elle confirme ce qu'on savait déjà : entre elles existe "un rapport assez particulier, fusionnel", comme l'a déjà volontiers admis par le passé Son Altesse Sérénissime et comme l'admet également l'autre intéressée, qui dit voir sa mère comme sa "meilleure copine". "Depuis toute petite, elle m'a toujours tout raconté, on a toujours eu une relation très ouverte, poursuit la soeur du prince Albert. Après, elle a son jardin secret et c'est normal, je ne m'en mêle pas. On partage plein de choses et c'est vrai que souvent je dis que c'est "mini-moi". Je suis trop maman quelquefois pour elle...". Pauline, sa "pucinette d'amour" qu'elle a eu tant de mal à voir partir vivre à New York, confirme : "Elle s'inquiète beaucoup pour tout. Elle est un peu trop maman-poule, elle me demande si j'ai bien fait mon linge... C'est une maman dans toute sa splendeur, dans tout ce que ça englobe. Et c'est bien."
Pauline Ducruet dans Story : des vies hors normes, un reportage à visionner en intégralité en replay sur le site M6 Play.