Penélope Cruz en couverture de L'Express Styles du 30 mai 2012© BestImage
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Dans le nouveau film de Woody Allen, To Rome with Love, Penélope Cruz incarne une prostituée mythomane. Un "personnage délirant, kitsch et drôle," comme elle le définit pour le supplément Styles de L'Express. Dans les pages de cette revue, elle s'exprime sur son travail avec beaucoup de passion et parle de sa vie de maman. Un entretien enflammé !
"Jouer la putain me va plutôt bien ! [rires] Non, je plaisante... Enfin, oui mais non. [...] Ce rôle résonne en moi parce qu'il révèle des facettes abruptes, terrriblement vraies, et en même temps, si oniriques. Et parce que j'ai déjà interprété des prostituées au cinéma. D'ailleurs, Woody m'a dit : 'Vous êtes sidérante en putain !' Comment refuser quelque chose à un homme qui regarde à ce point les femmes. Toutes les femmes ?"
Avec To Rome with Love (au cinéma le 4 juillet), la comédienne a donc tourné une nouvelle fois avec celui qui l'avait dirigée dans Vicky, Cristina, Barcelona (pour lequel elle a décroché l'Oscar du second rôle). Une nouvelle excursion européenne pour le réalisateur new-yorkais, qui mêle les aléas sentimentaux de différents personnages dans la capitale italienne. On verra ensuite Penélope Cruz dans Venu au monde de Sergio Castellitto avec qui elle avait déjà tourné dans A Corps perdus en 2004 : "C'est un grand réalisateur de cinéma d'auteur italien et européen. Il en reste, et je suis très fière d'être dirigée par eux, car les personnages qu'ils me proposent sont rares et bien plus intéressants que ceux offerts par Hollywood."
Hollywood, un univers auquel elle accepte d'être liée - elle a quand même tourné dans le pur blockbuster Pirates des Caraïbes 4 -, mais sa vie est en Espagne. Surtout depuis la naissance de son enfant, Leonardo, né de son amour avec Javier Bardem : "Sa naissance a déclenché en moi un retour à mes racines. Je passe le plus de temps possible dans mon pays... Je n'ai pas envie d'élever mes enfants à Los Angeles." D'autant qu'elle avoue que l'espagnol est sa langue du coeur : "J'ai du mal à dire des mots d'amour en anglais..." Et à la maison, elle est à la fois la Penélope décisionnaire qui porte le pantalon, et la Cruz avec une jupe fendue et des talons aiguilles.
Une femme déterminée, forte et sexy. Ainsi, l'égérie de la maison Lancôme n'est pas du genre à être lisse, au sens figuré, et également au sens propre, c'est-à-dire sans rides : "J'aime faire partie de ce générique d'égéries choisies par Lancôme : Isabella Rossellini, Juliette Binoche, Kate Winslet... Des femmes qui n'ont pas recours à la chirurgie esthétique. Moi, je me fiche de vieillir. Je refuse d'avoir un visage sans rides et sans expression."
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le magazine Styles de L'Express du 30 mai
"Jouer la putain me va plutôt bien ! [rires] Non, je plaisante... Enfin, oui mais non. [...] Ce rôle résonne en moi parce qu'il révèle des facettes abruptes, terrriblement vraies, et en même temps, si oniriques. Et parce que j'ai déjà interprété des prostituées au cinéma. D'ailleurs, Woody m'a dit : 'Vous êtes sidérante en putain !' Comment refuser quelque chose à un homme qui regarde à ce point les femmes. Toutes les femmes ?"
Avec To Rome with Love (au cinéma le 4 juillet), la comédienne a donc tourné une nouvelle fois avec celui qui l'avait dirigée dans Vicky, Cristina, Barcelona (pour lequel elle a décroché l'Oscar du second rôle). Une nouvelle excursion européenne pour le réalisateur new-yorkais, qui mêle les aléas sentimentaux de différents personnages dans la capitale italienne. On verra ensuite Penélope Cruz dans Venu au monde de Sergio Castellitto avec qui elle avait déjà tourné dans A Corps perdus en 2004 : "C'est un grand réalisateur de cinéma d'auteur italien et européen. Il en reste, et je suis très fière d'être dirigée par eux, car les personnages qu'ils me proposent sont rares et bien plus intéressants que ceux offerts par Hollywood."
Hollywood, un univers auquel elle accepte d'être liée - elle a quand même tourné dans le pur blockbuster Pirates des Caraïbes 4 -, mais sa vie est en Espagne. Surtout depuis la naissance de son enfant, Leonardo, né de son amour avec Javier Bardem : "Sa naissance a déclenché en moi un retour à mes racines. Je passe le plus de temps possible dans mon pays... Je n'ai pas envie d'élever mes enfants à Los Angeles." D'autant qu'elle avoue que l'espagnol est sa langue du coeur : "J'ai du mal à dire des mots d'amour en anglais..." Et à la maison, elle est à la fois la Penélope décisionnaire qui porte le pantalon, et la Cruz avec une jupe fendue et des talons aiguilles.
Une femme déterminée, forte et sexy. Ainsi, l'égérie de la maison Lancôme n'est pas du genre à être lisse, au sens figuré, et également au sens propre, c'est-à-dire sans rides : "J'aime faire partie de ce générique d'égéries choisies par Lancôme : Isabella Rossellini, Juliette Binoche, Kate Winslet... Des femmes qui n'ont pas recours à la chirurgie esthétique. Moi, je me fiche de vieillir. Je refuse d'avoir un visage sans rides et sans expression."
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le magazine Styles de L'Express du 30 mai