Il vient tout juste d'agiter le spectre d'une (fort) possible réunion avec son groupe mythique The Libertines, réanimant ainsi le fantasme de ses irréductibles fans qui attendent ces retrouvailles de pied ferme. Mais si Pete Doherty s'apprête probablement à remonter sur scène avec ses ex-acolytes, Carl Barât, John Hassall et Gary Powell, ça n'est pas exactement, ou du moins pas uniquement, pour l'amour du rock. Dans une interview accordée au journal israélien Ynet, et rapportée par le très sérieux magazine anglais NME, le Britannique de 35 ans, habitué aux frasques rocambolesques, explique qu'il se trouve dans une passe financière plutôt difficile et pour cause : il s'est récemment découvert... un troisième enfant.
Déjà papa d'Astile, 10 ans, issu de sa relation avec la chanteuse Lisa Moorish, et d'une fillette, Aisling, née en 2011 d'une histoire avec le mannequin sud-africain Lindi Hingston, Pete Doherty vient en effet de se retrouver avec un troisième bambin "sur les bras". De ses propres confidences, le chanteur a en effet une autre petite fille âgée de 18 mois mais dont l'identité de la mère est, à cette heure, toujours inconnue. "Il n'y a pas longtemps, j'ai été appelé par une cour de justice après qu'une fille que je connaissais m'a dit que j'étais le père de son bébé. J'ai une fille de 1 an et demi et je dois déjà payer beaucoup en pensions alimentaires. Je suis endetté," a-t-il expliqué.
À nouveau traîné devant la justice, Pete Doherty est donc contraint d'aligner les chèques pour l'éducation de cette troisième enfant, dont il ignorait de toute évidence l'existence jusque-là. Et c'est justement l'une des raisons qui mènent l'infernal bad boy à pousser à nouveau la chansonnette avec le groupe qui l'a rendu célèbre lors d'un concert programmé en juillet prochain au coeur du célèbre Hyde Park de Londres. "C'est difficile pour moi de dire non, étant donné les circonstances. J'ai de gros problèmes financiers", assure le trentenaire, passé de nombreuses fois par la case prison. Une nouvelle qui risque cependant de réjouir les inconditionnels des Libertines, qui n'ont pas eu le plaisir d'applaudir leurs idoles depuis leur dernier concert, donné en 2010 au Reading and Leeds Festival.