Avec son premier ouvrage, Celebrate, la fête a tourné court. Mais la notoriété de Pippa Middleton a les reins solides, depuis un certain 29 avril 2011 où, le derrière avantageusement moulé dans une robe Sarah Burton pour Alexander McQueen et admiré dans le monde entier, elle prenait dans le sillage de sa soeur Kate un ticket pour la célébrité...
Lâchée dernièrement par l'éditeur américain de Celebrate, Viking Press, après les résultats faméliques de Celebrate outre-Atlantique (18 000 exemplaires vendus suite à sa parution en octobre 2012) comme sur le sol britannique, ce guide de party planning dont les conseils éculés n'ont guère convaincu et dont la carrière internationale a donc également fait long feu, la fille cadette de Michael et Carole Middleton n'a eu aucun mal à tourner la page de ses débuts d'auteure totalement ratés. Et après avoir rebondi, toujours la plume à la main, en chroniqueuse pour des revues aussi installées que Waitrose Kitchen et Vanity Fair ou encore pour le quotidien The Telegraph, la jeune femme de 30 ans, employée de la société d'événementiel Table Talk et éditorialiste pour le site de l'entreprise familiale Party Pieces, continue de recevoir des sollicitations très gratifiantes.
Lundi soir, Pippa Middleton était selon les médias britanniques l'invitée d'honneur d'un dîner de gala organisé au palace The Savoy, par l'association londonienne Women in Advertising and Communications. Devant un auditoire composé de femmes d'influence où se trouvait aussi sa mère Carole, venue la soutenir, la soeur de la duchesse de Cambridge, vêtue d'une robe noire Catherine Deane à plus de 1100 euros, a prononcé un petit discours et y est spontanément revenue sur la manière dont sa vie a irrémédiablement changé depuis le "mariage du siècle", celui du prince William et de sa soeur Kate.
N'hésitant pas à plaisanter sur sa fameuse robe en déclarant, a posteriori, qu'elle lui allait "un peu trop bien", Pippa, dont les allées et venues dans Chelsea sont régulièrement photographiées, n'a pas hésité à déclarer malicieusement, en référence aux gros titres de la presse sur son postérieur de demoiselle d'honneur ce jour-là : "Comme je l'ai appris, la reconnaissance a ses hauts, ses bas, et, dirais-je, son revers." Dans un chapitre moins léger, elle s'est confiée sur les difficultés qu'elle a connues avec l'accueil glacial réservé à son livre, entre indifférence et railleries. "C'est incroyable comme elle était ouverte - je crois que personne ne s'attendait à cela, a témoigné un convive auprès du Daily Mirror. Elle s'est montrée vraiment redevable pour les opportunités de sa situation, mais a aussi évoqué ses écueils."
Cet invité n'avait visiblement pas lu la préface de Celebrate (peu l'ont fait...) ; Pippa, se plaignant d'exister plus par sa soeur et son postérieur que pour elle, écrivait : "C'est sûr, j'ai des opportunités dont beaucoup doivent rêver - mais, à bien des égards, je ne suis qu'une fille normale, dans la vingtaine, tentant de construire sa carrière et d'exister dans des circonstances qui peuvent parfois semble étranges."
Pour éviter les futurs écueils, Pippa Middleton s'est apparemment attaché récemment les services d'un cabinet de conseil en communication, Seven Dials, qui compte parmi ses dirigeants l'ancien secrétaire de communication de la reine Elizabeth II, Simon Walker. Le directeur de la société, Simon Kelner, était d'ailleurs présent au Savoy lundi soir.
Et vu les rumeurs de fiançailles qui ne cessent de harceler l'histoire d'amour de Pippa Middleton et son compagnon Nico Jackson, employé de la Deutsche Bank, des renforts ne seront pas de trop.