Le doute n'est désormais plus permis, Pippa Middleton, 30 ans, est officiellement une junkie. La soeur de la duchesse de Cambridge est accro au sport. Triathlons, marathons à ski, courses d'endurance à vélo, rien ne l'effraye, et elle vient d'en apporter une nouvelle preuve.
Il y a quelques semaines, Pippa parcourait en relais près de 5 000 kilomètres à vélo à travers les États-Unis dans le cadre de la Race Across America au profit de la British Heart Foundation, dont elle est ambassadrice, et de la Michael Matthews Foundation, qui avait formé une équipe dont son frère James et elle faisaient partie. Alors que sa participation lui a permis de récolter 20 000 livres sterling (25 000 euros) de dons, le vélo de route Dassi Aero 6.2 fabriqué sur mesure qu'elle a utilisé, d'une valeur de 2 500 livres (3 150 euros) et dédicacé, a été mis en vente sur eBay en faveur de la British Heart Foundation.
Mais la jeune soeur de Kate Middleton n'a pas attendu le résultat des enchères, dont le terme est fixé au matin du 13 août, pour repartir à l'assaut de nouveaux défis. Après s'être mesurée aux Montagnes rocheuses, à la chaleur du désert de l'Arizona et à 52 kilomètres de dénivelé sur six jours, elle vient d'accomplir un nouvel exploit dans les eaux du Bosphore : plus de 6,4 kilomètres à la nage ! Toujours avec son frère James, et avec certains de leurs partenaires cyclistes, Pippa Middleton s'est en effet envolée pour la Turquie afin de disputer la Bosphorus Cross Continental Swimming Race, une course à la nage en eau libre à travers le Bosphore organisée par le comité olympique turc que des milliers d'athlètes viennent tenter.
En maillot de bain une-pièce rouge façon Alerte à Malibu, ainsi qu'on peut le voir chez nos confrères du Daily Mail, la soeur de la duchesse Catherine a accompli sans problème la traversée du détroit qui sépare l'Europe et l'Asie (les participants ne disposent que de 2 heures maximum pour rallier l'autre rive, le canal n'étant fermé que pour cette durée), et a même devancé son frère James de 13 minutes sur la ligne d'arrivée : 1h05 pour elle (577e sur 1 600, 29e femme dans la catégorie 30-34 ans), 1h18 pour lui. "Il a dit que s'il s'était rasé, il m'aurait battue. Mais bien sûr !", a-t-elle plaisanté après-coup, faisant référence à la barbe imposante que porte son frère depuis un bon moment.
Chroniqueuse aguerrie par ses piges pour Vanity Fair, Waitrose Kitchen ou encore le Telegraph, Pippa Middleton a évoqué son entraînement et relaté son expérience dans le magazine Hello!, confiant avoir commencé sa préparation dès le mois de juin en alignant les longueurs dans un bassin olympique et en eau libre, à Majorque, Brighton et au centre aquatique du Reading Lake Hotel. Pilates, jogging et kiné pour éviter les blessures complétaient son training intensif. Motivée par "la peur d'être sortie de l'eau" avant d'avoir pu finir la traversée, elle dit avoir également appris des techniques de respiration et de nage, et établi très sérieusement son programme alimentaire, hyperprotéiné. "Beaucoup de gens ne jurent que par les glucides juste avant un effort mais cela ne marche pas vraiment avec moi, je préfère augmenter mon apport en protéines", explique-t-elle, experte. Le jour J, il y avait encore une donnée importante à appréhender : "Rien ne pouvait me préparer à l'expérience de la course en elle-même, à Istanbul. La traversée à la nage ne demande pas seulement de la vitesse et une condition athlétique, mais aussi de s'orienter dans la bonne direction."
Fière de ce nouvel accomplissement, Pippa Middleton, une fois rentrée en Angleterre, n'a pas attendu longtemps pour retrouver les vagues, du côté de l'île de Wight cette fois, et non plus dans l'eau en tant que nageuse, mais sur les flots en tant que skipper - un exercice dans lequel sa soeur Kate s'est illustrée en avril en Nouvelle-Zélande. À l'occasion de la Aberdeen Asset Management Cowes Week, rendez-vous phare du monde des courses nautiques, elle a rejoint l'équipage en lice au profit de UKSA, une association en faveur des jeunes soutenue par la championne paralympique Helena Lucas.
Chapeau bas !