Ta-dam ! La presse britannique fait machine arrière ! Après avoir annoncé que Pippa Middleton, devenue une des bachelorettes les plus convoitées depuis sa "prestation" de demoiselle d'honneur au mariage de sa soeur Catherine, s'était séparée de son bien-aimé Alex Loudon et avoir décortiqué son rapprochement avec son ex, le très riche comte George Percy (ces derniers jours, ils spéculaient déjà sur une union qui pourrait faire d'elle la deuxième duchesse de la famille, c'est dire !), les médias d'outre-Manche se calment : tout va très bien avec son amoureux de longue date, Alex Loudon, 30 ans.
Une jeune femme qui adore les projecteurs... sauf pour vivre sa romance
Il faut dire que la seconde fille de Michael et Carole Middleton fait tout pour semer la confusion : alors qu'elle ne cesse de s'afficher sans ambages avec son ex-colocataire (durant leurs études) et ex-boyfriend George Percy (richissime comte, fils d'une des plus grosses fortunes de Grande-Bretagne, le duc de Northumberland, et héritier du château d'Arnwick), aussi bien en séjour en Espagne ou de passage à Roland-Garros, et alors que leurs liens sont encore intensifiés par la perspective de travailler ensemble, Pippa Middleton, 27 ans, fait tout pour qu'on ne la voit pas avec son véritable chéri depuis environ un an. C'est leur mode de fonctionnement : Pippa et Alex s'appliquent à se fréquenter en toute discrétion, à l'abri des regards. D'où des rumeurs de séparation, alimentées notamment par le fait que Pippa s'était rendue à un mariage sans Alex, et qu'elle avait été photographiée lors d'un dîner intimiste avec George. Et le petit ami officiel s'attire les louanges de leur entourage, concernant ses manières, sa sensibilité... Du côté de Pippa, on insiste : il n'y a aucune ambiguïté concernant son amour pour Alex. L'édition dominicale du tabloïd Daily Star, pourtant, continue à affirmer que c'est fini avec Alex, et que c'est concret avec George. Pour faire vendre ?
C'est on ne peut plus clair : Pippa Middleton s'est bien installée dans la case médiatique laissée vacante par sa soeur Kate. Si la cadette de la duchesse de Cambridge est depuis longtemps dans le collimateur des médias britanniques, qui ont commencé dès 2007, dans le prolongement de l'observation de l'idylle de William et Kate, à scruter ses multiples amourettes (toujours avec des beaux partis) à elle, elle assume aujourd'hui avec un sourire quasi-carnassier le vide laissé par son aînée, casée et dont les apparitions tombent désormais sous la coupe de l'agenda princier.
Une guerrière qui paye de sa personne
Qu'on se le dise, pour tout ce qui n'est pas Alex Loudon, Pippa Middleton se paye, en bonne socialite et en dépit d'un certain déficit de grâce naturelle par rapport à sa soeur, une orgie d'exposition médiatique. Elle le prouvait encore samedi, en prenant part à une épreuve sportive exigeante, le Highland Cross Challenge, où son physique moins gracieux que celui de Catherine s'est révélé très marqué par l'effort, violent.
Compte tenu de son statut de soeur de la future reine/princesse consort, c'est à bord d'un hélicoptère privé qu'elle s'est déplacéepour une épreuve caritative. Un comble, d'autant que le vol emprunté avec ses coéquipiers Rosie Laing et jake French ainsi qu'un troisième comparse n'était pas économique, à un peu plus de 1 000 euros de l'heure (montant minimal à payer, alors que le vol ne durait que 25 minutes)... Sweat sur les épaules et casquettes sur la tête, Pippa Middleton a pris part à un duathlon avec quelques amis. 32 kilomètres de course à pied, 48 kilomètres de vélo dans les décors escarpés du littoral écossais au programme : heureusement que la demoiselle entretient son physique et n'a rien perdu de ses aptitudes sportives depuis le Marlborough College.
Médaillée plus tôt cette année au triathlon de Blenheim Palace dans l'Oxfordshire et athlète décidément accomplie, Pippa n'ambitionnait certainement pas, pour sa première participation, de faire tomber le record de l'épreuve (3h13), inégalé depuis 1993, mais simplement de contribuer à lever des fonds, avec son team baptisé The Affric Sprats. Pour autant, elle n'a pas démérité, bouclant le parcours en 5h08, ce qui la place dans le top 15 des femmes en lice ! Après un tel effort, elle avait bien le droit de ne pas être au top du glamour, exténuée par cette course, "la plus dure" qu'elle ait connue : "Je ne sais pas si je le referai, mais je suis heureuse d'être allée au bout", déclarait-elle après son arrivée.
Sourire pour les photographes en plein effort, c'est balèze. Respect.