Depuis hier, mercredi 30 novembre, une nouvelle polémique est venue secouer l'élection de Miss France 2012 qui aura lieu samedi 3 décembre prochain, à Brest et sera diffusée sur TF1. En effet, entre l'ancienne protégée d'Endemol, Nolwenn Leroy (gagnante de la Star Academy 2) et la société de production de l'élection, rien ne va plus ! Si pour la chanteuse, Endemol lui avait proposé d'y interpréter un titre de son album, Bretonne, aux sonorités folkloriques, Endemol dénonce les caprices de la star. La société de production lui aurait proposé d'être membre du jury et celle-ci aurait refusé, voulant simplement chanter une chanson, qu'elle aurait imposée et était de surcroit en anglais ! Mais la chanteuse, outrée de ces propos, ne décolère pas, et livre sa version des faits au Parisien.
Elle maintient avoir été invitée pour chanter :"Il y a deux mois, on m'a proposé d'y participer, mais j'avais un concert prévu ce soir-là (...) La soirée des Miss avait lieu chez moi, en Bretagne. Je me faisais donc un plaisir d'y aller chanter "Tri Martolod" ou ce que la production voulait." Elle raconte donc avoir changé son emploi du temps en accord avec son producteur pour être présente au Miss France 2012.
Elle insiste sur le fait que jamais on ne lui a déclaré qu'elle participerait au jury, d'autant qu'elle a elle-même posé la question : "On m'a certifié que c'était juste pour chanter". L'accord entre Endemol et Nolwenn était donc signé jusqu'à la semaine passée, où d'après la jeune femme, le ton aurait changé : "le ton a changé et ça a été : "Si tu ne fais pas partie du jury ; tu ne viens pas chanter." Qu'est ce que c'est que ces façons de faire ? Ce que je ne supporte pas, c'est le manque d'élégance d'annuler au dernier moment et maintenant de raconter n'importe quoi en affirmant que je fais ma diva."
Quid du prime des dix ans de la Star Ac ? Souvenez-vous, Endemol reprocherait également à Nolwenn d'avoir refusé de participer à l'émission souvenir "Les 10 ans de Star Academy" sur TF1 - sous-entendant même que ce refus (auquel s'ajouterait ceux de Jenifer ou Olivia Ruiz), était la cause de la vente du concept à NRJ 12 (qui a racheté les droits de l'émission à Endemol). Permettez-nous d'en douter !
A cela, Nolwenn répond : "Endemol a parlé de ce projet dans la presse avant même de l'avoir vendu à TF1 et surtout d'en avoir parlé à d'anciennes gagnantes comme moi." En fin d'interview, la chanteuse met un point d'honneur à rappeler qu'elle n'a jamais "craché dans la soupe" et que la Star Academy a été un vrai tremplin, mais elle ajoute "mais je ne suis pas là pour servir la soupe dans n'importe quelles conditions".
Vous l'aurez compris, Nolwenn ne décolère pas. (Interview audio accordée au Parisien à retrouver dans notre player vidéo)
La réponse d'Endemol !
Ce matin, jeudi 1 décembre, Jean-Marc Morandini a reçu dans son Grand Direct des médias sur Europe 1, Claude Lacaze, directeur adjoint de la société de production.
Claude Lacaze a ainsi déclaré : "Nous aimerions vraiment le comprendre (le mal entendu, ndlr), nous n'avons jamais proposé autre chose à Nolwenn que de faire parti du jury dès septembre auprès de son entourage. Il comprend donc l'énervement de Nolwenn (déclarant même qu'elle a raison de l'être !).
Car selon lui, c'est son entourage qui lui aurait expliqué qu'elle chanterait, rappelant que la production d'Endemol ne s'adresse pas directement à l'artiste mais à son entourage professionnel. Ainsi, il avoue : "Si c'est la version qu'elle a eue, elle a raison d'être énervée."
Il rappelle aussi que dès la fin de l'émission de l'année dernière, la production avait fait le choix d'arrêter les variétés, le public décrochant à ce moment là. Pour lui, Nolwenn a toujours été loyale et reconnaissante envers la Star Ac mais elle ne doit pas être en colère contre la société de production : "Elle a raison d'être en colère mais pas contre nous".
Claude Lacaze explique qu'il s'est passé la même chose pour les dix ans de la Star Academy : son entourage l'a mal informée.
La chanteuse va-t-elle de nouveau s'exprimer à la presse pour confirmer cette mauvaise transmission des informations ?
Affaire à suivre...
Valentine Maingault