Depuis l'annonce de la grossesse de la princesse Charlene, le prince Albert II de Monaco est un peu un futur père... célibataire ! Si son épouse a de longue date une pratique raisonnablement modérée des apparitions publiques, scrupuleusement choisie, elle s'est faite particulièrement discrète, en dépit de quelques grandes occasions, depuis le fameux communiqué émis le 30 mai dernier par le palais princier. Tout à l'inverse du souverain monégasque, très actif.
Somptueuse lors du gala de l'ACM qui clôturait le 26 mai les festivités du Grand Prix de Monaco, la princesse Charlene semble vouloir se préserver, du moins dans les premiers stades de sa grossesse. Depuis le communiqué formel annonçant - avec "une immense joie" - qu'elle attend un enfant, reproduit sur la page Facebook du palais princier avec une charmante photo, Charlene de Monaco ne s'est manifestée qu'une seule fois, et avec une très bonne raison de le faire : le 14 juin, elle accompagnait le prince Albert et la princesse Caroline pour la réouverture de la Roseraie Princesse Grace, et y procédait elle-même au baptême d'une rose à son nom qu'on lui a présentée. Sur les images de ce moment, partagées par Facebook ou parues dans Nice-Matin, le ventre de la future maman demeure caché aux regards, des fois qu'il y aurait déjà quelque chose à apercevoir...
Charlene disparaît, Albert attire la lumière
Mais en dehors de cette mission conjointe, effectuée sans publicité intempestive, c'est en solo que le prince Albert s'est illustré, très sollicité en ce mois de juin. Pour sa première sortie après la révélation de l'heureux événement prévu pour la fin de l'année en principauté, le chef d'Etat monégasque se déplaçait pour deux jours aux Pays-Bas, où le roi Willem-Alexander, la reine Maxima et la princesse Beatrix lui ont réservé un accueil des plus chaleureux. En marge de l'inauguration de l'exposition itinérante consacrée à la princesse Grace de Monaco, désormais installée jusqu'au 26 octobre prochain au palais Het Loo à Apeldoorn, le dîner officiel offert par les hôtes a été l'occasion d'un toast joyeux à la santé du futur héritier ou de la future héritière (en vertu d'une modification de la Constitution monégasque en 2002) attendu sur le Rocher.
De retour en principauté après un crochet par la Normandie pour les grandes célébrations du 70e anniversaire du Débarquement, le prince Albert II de Monaco a inauguré le 6 juin une exposition dédiée aux requins, Sharks and Humanity, au Musée océanographique. Il a ensuite été accaparé par le 54e Festival de télévision de Monte-Carlo au Grimaldi Forum, qui s'est ouvert le lendemain. Au cours de la cérémonie d'ouverture, il a d'ailleurs remis avec beaucoup de plaisir une "Nymphe d'Or" au superproducteur américain Jerry Bruckheimer (de Top Gun à Pirates des Caraïbes en passant par la série Les Experts) en présence de son épouse Linda. Dans le même cadre mais dans un autre registre, Albert de Monaco a assisté le 9 juin à la projection du film Children of the Light en présence de l'Archevêque Desmond Tutu - que Charlene aurait probablement eu beaucoup de plaisir à rencontrer. Le lendemain, il recevait dans la cour du palais princier nombre de stars du petit écran, posant entre autres avec les belles Jennifer Morrison et A.J. Cook, pour un cocktail de clôture.
Après avoir le 12 juin pris part à une vente aux enchères au profit de la WWF, les 16 et 17 juin, le prince Albert était à Washington, répondant à l'invitation de John Kerry à participer à la conférence "Notre Océan". Dévoué à la cause des espaces marins, qui est au coeur de la vocation de sa fondation, Albert de Monaco ne pouvait faire l'économie de ce déplacement, pour assister aux échanges de pas moins de 350 participants sur les thèmes de l'acidification, de la pollution des océans et de la pêche durable.
Au beau milieu de toutes ces activités, et quelques jours après la bonne nouvelle le concernant, Albert II de Monaco était crédité d'une très belle cote de popularité auprès des Français dans le sondage que lui consacrait le journal Le Parisien : certes un rien moins populaire que ses soeurs Caroline et Stéphanie (26 % contre 29 et 27), certes jugé "moins bon" que son père (à 49% des sondés, contre 29 % le trouvant "meilleur"), il peut se satisfaire d'une opinion à son sujet bonne à 73 %, avec pour qualificatifs principaux "sympathique", "honnête", "sincère", "compétent" et "généreux". "Papa-poule", c'est pour bientôt ?