En novembre 2017, un homme de 32 ans répondant au nom d'Husnain Rashid était arrêté par la police britannique. La presse nationale avait alors révélé que l'homme, un islamiste radicalisé se réclamant de Daesh, incitait notamment d'autres djihadistes à commettre un attentat contre la personne du prince George de Cambridge. L'école de ce dernier, Thomas's Battersea, où le petit blondinet a fait son entrée le 7 septembre 2017, était visée.
Le 23 mai 2018 débutait le procès de cet homme, accusé d'avoir encouragé les attaques contre le prince George, mais pas seulement. Convoqué au tribunal de Woolwich Crown de Londres, le prévenu – qui est un enseignant de la mosquée de Nelson, dans le Nord-Ouest de Londres - aurait fourni un kit de terrorisme sur un portail en ligne (Telegram) où il répondait sous le pseudo de Lone Mujahid. Parmi les cibles citées, l'homme aurait encouragé "l'injection de poison dans les glaces de supermarchés et l'attaque du prince George dans sa première école".
"Même la famille royale ne sera pas épargnée. L'école commence tôt", pouvait-on lire sur les 300 000 messages qui ont été distribués le 13 octobre 2017 par Husnain Rashid et sur lesquels le visage du prince, numéro trois dans la lignée royale, apparaît entouré de deux potentiels djihadistes masqués, avec pour décor, l'école du jeune garçon. Un encouragement doublé d'un appel à commettre des attaques terroristes qui ont été prises très au sérieux par la famille royale et la police.
Jeudi 31 mai, après avoir longtemps nié les accusations portées, Husnain Rashid a fini par avouer, écrit The Guardian. Sur les sept projets invoqués par le procureur, le terroriste présumé a changé sa version sur quatre d'entre eux – trois projets d'attentats et une incitation au terrorisme. La sentence sera prononcée le 28 juin prochain. Selon le juge, il risque la prison à vie.