Le prince Harry n'y est pas allé de main morte quand il a rédigé les pages de son autobiographie, intitulée Le Suppléant. Les informations divulguées délibérément par le duc de Sussex en janvier dernier dans son livre ont fait le tour du monde, notamment ce qui concerne son pénis gelé lors d'une mission militaire... et sa consommation de substances illégales. Or, ces quelques révélations pourraient bien devenir extrêmement problématiques, pour la suite, pour le père d'Archie et Lilibet.
S'il avait été parfaitement transparent en arrivant en Amérique, le prince Harry n'aurait jamais obtenu de visa. C'est pourquoi un organisme demande à ce que son dossier soit rendu public, afin de vérifier les dires du mari de Meghan Markle. Un représentant du gouvernement américain passera donc, devant la cour fédérale, le mardi 6 juin 2023 à 14h30 afin de répondre à toutes les questions concernant le visa du duc de Sussex. Ce dernier avait, après tout, ouvertement évoqué sa prise de cocaïne, de cannabis et de champignons hallucinogènes, dans son ouvrage, mais aussi lors d'interviews assurant la promotion du livre.
Si le dossier du prince Harry est rendu public, son contenu pourrait avoir des répercussions sur sa demande de visa. La consommation de drogue peut effectivement être une raison de refus. Dans Le Suppléant, Harry raconte qu'il a testé la cocaïne pour la première fois, lors d'un week-end de tournage, alors qu'il n'avait que 17 ans. Il précise qu'il a pris "quelques rails" lors d'autres occasions. Ces petits écarts n'auraient, d'ailleurs, pas eu lieu qu'au Royaume-Uni. Le fils du roi Charles III explique aussi avoir halluciné, à l'aide de champignons, durant un évènement organisé en Californie. Il vente, pour finir, les mérites d'une expérience psychédélique vécu en prenant de l'ayahuasca, assurant qu'il se serait senti "relaxé, confortable et léger" pendant quelques temps. Voilà qui devrait l'aider à tenir le coup s'il se retrouve, du jour au lendemain, banni des Amériques...