Meghan Markle fait-elle souvent répéter à Harry les mots doux qu'il lui dit ? Parce que comprendre ce que le prince anglais dit relève parfois de l'exploit... On a déjà pu s'en rendre compte à plusieurs reprises, à l'occasion des rares interviews vidéo que le fils cadet du prince Charles a pu accorder ou des messages qu'il a pu enregistrer - au passage, heureusement que sa récente conversation intime avec William et Kate dans les jardins du palais de Kensington était sous-titrée.
Que le prince Harry n'articule pas, avale quelques syllabes par-ci par-là ou emploie des termes d'argot ou de slang, ce qui n'est pas forcément du meilleur goût de la part d'un représentant de la Couronne, passe encore. Mais à condition alors de ne pas en faire un sujet d'examen ! Des dizaines de milliers de lycéens allemands de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Land frontalier de la Belgique et des Pays-Bas, se sont ainsi trouvés complètement dépassés quand on leur a soumis un discours du petit-fils de la reine Elizabeth II au baccalauréat.
Incapables de comprendre un traître mot (même leurs professeurs bilingues ont avoué leur impuissance) en raison de la diction du prince, qui a une fâcheuse tendance à parler dans sa barbe et à bredouiller, les élèves ont d'abord été désemparés et totalement désespérés à l'idée d'échouer au bac (cette épreuve comptait pour la moitié des points en anglais), comme l'a constaté le personnel enseignant : "Ils étaient hors d'eux, il y avait des larmes et de l'incompréhension", a notamment témoigné le principal d'un établissement de Düsseldorf. Puis ils se sont révoltés et ont demandé à repasser l'épreuve par le biais d'une pétition qui a récolté pas moins de 43 000 signatures. Le jeune homme à l'origine de cette action mettait aussi en cause la qualité médiocre des deux podcasts, pollués par d'importants bruits de fond, qui ont été donnés à écouter pour l'examen.
L'enregistrement en question avait été effectué en 2015 : le prince Harry prononçait alors un discours sur le sida et le VIH à l'occasion d'une visite humanitaire au Lésotho dans le cadre des actions de la fondation Sentebale qu'il y a créée il y a une dizaine d'années.
Le tollé provoqué par cette épreuve impossible et jugée "inappropriée" par l'association des enseignants du Land a conduit les instances à modifier l'examen. Une seconde chance pour les lycéens allemands. Tomberont-ils cette fois sur l'accent trop snob de la duchesse de Cambridge ?