Pour le Captain Wales, c'est bientôt la quille ! Détaché pour un mois auprès des forces armées en Australie, le prince Harry vit la dernière mission de sa carrière militaire, riche notamment de deux déploiements en Afghanistan, à laquelle il a annoncé renoncer après plus de dix ans de service. Down Under, il en est déjà à la moitié de son programme...
Accueilli comme une rockstar - mais une rockstar qui refuse les selfies - à son arrivée sur le sol australien en début de mois, porteur d'une lettre de recommandation de sa grand-mère la reine Elizabeth II, le fils cadet du prince Charles aura certainement le coeur gros quand la fin de cet important chapitre de sa vie arrivera. Mais d'ici-là, tout se passe comme si de rien n'était.
Le prince Harry a complété samedi la première moitié de son mois de détachement auprès de l'armée australienne, survolant le bush en hélicoptère avant de perfectionner ses techniques de survie en milieu hostile, indique l'AFP, relayant les informations communiquées par l'armée australienne. Il a passé sa première nuit dans le nord-ouest sauvage australien, effectuant un vol de reconnaissance dans un hélicoptère Tigre, lui qui est rompu au pilotage des Apache. "Captain Wales a effectué une simulation de vol avant de décoller du camp Robertson, à Darwin, avec des membres du 1er régiment d'aviation", a précisé l'armée australienne. Comme annoncé en amont, il s'est aussi familiarisé avec les techniques de survie dans le bush, comme la recherche d'eau et de nourriture, avant de camper pendant deux nuits dans la région isolée de Kununurra avec un régiment d'infanterie australien.
Si les médias sont bien entendu écartés de ces tâches militaires, des images officielles de quelques moments particuliers ont été diffusées par le département de la Défense, le montrant arme à l'épaule ou bandant la main d'un camarade lors d'un exercice en plein bush, ou encore se familiarisant avec l'hélicoptère Tigre. Temps fort de cette première quinzaine également immortalisé, sa rencontre avec des anciens et des enfants de la communauté aborigène de Wuggubun, à environ 470 kilomètres au sud-ouest de Darwin, auprès desquels le naturel du prince a fait des merveilles. Ou encore ce petit match de football australien en fauteuil roulant avec des vétérans handicapés, histoire de rappeler l'engagement puissant d'Harry aux côtés des blessés de guerre : ce n'était d'ailleurs pas la première fois que l'instigateur des Invictus Games (olympiades pour militaires blessés en service) faisait du sport en fauteuil roulant.
Harry doit faire un aller-retour express en Turquie pour commémorer, avec son père le prince Charles, le centenaire de la bataille de Gallipoli, puis retourner aussitôt en Australie pour participer à un exercice en conditions de combat. Selon toute vraisemblance, il se pourrait bien qu'il ne soit pas en Grande-Bretagne quand sa belle-soeur la duchesse de Cambridge donnera naissance à son second enfant...