Dans la règle, si le souverain est touché par la maladie ou est incapable de tenir son rôle, c'est son héritier qui doit prendre la régence... Mais comment faire lorsque celui-ci est tout aussi démuni devant la tâche à accomplir ? C'est toute la question qui torture, ces derniers mois, la monarchie britannique : alors que Charles III est atteint d'un cancer (détecté après une opération banale de la prostate), son fils, le prince William, ne semble pas prêt à prendre sa relève.
Et pour une raison bien simple : le cancer de sa femme, Kate Middleton, tombé au même moment, et qui l'oblige à se concentrer sur sa famille plus que sur les affaires d'état. Il faut dire que pour lui, George (10 ans), Charlotte (8 ans) et Louis (presque 6 ans) comptent plus que tout et que leur protection est très importante.
Mais cela n'arrange pas les affaires du Royaume, selon un expert : "Le fait que le prince de Galles soit également plus ou moins exclu de l'équation pour le moment révèle très clairement la fragilité de la monarchie", révèle en effet Joe Little du magazine Majesty. Surtout que les règles sont très claires : le régent doit forcément être le quadragénaire.
"Le régent sera la personne qui [...] est la suivante dans la ligne de succession à la Couronne. Il ou elle doit être britannique, majeur, domicilié au Royaume-Uni et capable d'hériter, de posséder et de jouir de la Couronne", donc aujourd'hui le prince William, selon nos confrères de Point de Vue. Et il faut dire que ceux qui le suivent dans l'ordre de succession ne sont pas vraiment aptes à tenir le rôle : entre le prince Harry, qui vit aux Etats-Unis et s'est brouillé avec sa famille, et le prince Andrew, empêtré dans des affaires de trafic sexuel avec Jeffrey Epstein, on comprend que le roi Charles ne veuille pas laisser la main !
A tel point qu'il va être obligé de faire un déplacement contre l'avis de ses médecins : attendu du 21 au 25 octobre prochain dans les îles Samoa, près de l'Australie, pour la traditionnelle réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth (CHOGM), le roi Charles envisagerait de s'y rendre malgré son cancer et son traitement qui ne sera peut-être pas totalement terminé d'ici là.
Mais pour celui-ci, pas question de faire autrement et d'y envoyer son frère ou sa soeur, le prince Edward ou la princesse Anne : "Bien que d'autres membres de la Firme fassent un excellent travail pour combler les lacunes liées aux cancers de Charles et Kate, ils ne sont pas considérés comme étant d'un niveau suffisamment élevé pour représenter le souverain en tant que chef du Commonwealth au CHOGM", révèle le Daily Express.
Alors, le prince William finira-t-il par soulager son père ou tiendra-t-il bon jusqu'au bout ? Réponse en octobre... et on espère que d'ici là, les bonnes nouvelles seront arrivées !