Elle a été Miss Monde en 2000 et est une star du cinéma de Bollywood. Priyanka Chopra est partie à la conquête de Hollywood en intégrant le casting de la série policière Quantico, dont le premier épisode sera diffusé ce mardi 12 juillet sur M6. Purepeople a eu le privilège de rencontrer la sublime actrice indienne de 33 ans, pour une conversation sous le signe du glamour et du talent !
Pourquoi elle a accepté de jouer les "badass girls" dans Quantico, son adolescence en Amérique, l'importance de sa famille, sa partenaire Marcia Cross (Desperate Housewives), l'autre vedette de Bollywood Aishwarya Raï... Priyanka Chopra a répondu à nos questions dans le cadre luxueux du Royal Monceau à Paris. Si son rang d'icône du cinéma indien provoque la frénésie dans son pays, la divine Priyanka ne laisse pas de marbre en France non plus ! L'Occident succombe au jeu punchy de la jeune femme et à son visage de déesse.
Dans Quantico, qui porte le nom de l'académie antiterroriste du FBI, l'actrice interprète la recrue Alex Parrish, soupçonnée d'être impliquée dans la plus meurtrière attaque terroriste commise sur le sol américain depuis les attentats du 11 septembre 2001. "Aux Etats-Unis, quand on a la peau brune, c'est facile de se retrouver inculpé", relève-t-elle. Le terrorisme est désormais "au coeur de notre réalité", fait-elle valoir, que l'on vive en France, en Inde, en Israël, en Amérique ou en Australie. "Et c'est sans doute l'une des raisons de l'énorme succès de la série."
Et si le tournage de la saison 2 de Quantico vient de s'achever en mars, Priyanka Chopra a un autre projet brûlant : l'adaptation au cinéma d'Alerte à Malibu avec Dwayne Johnson et Zac Efron, dans laquelle elle joue le rôle d'une méchante. Une expérience jubilatoire pour la jeune femme qui dégage autant de charisme que d'énergie positive.
Au-delà de son métier, Priyanka Chopra veut offrir sa voix pour des causes qui lui tiennent à coeur, comme les droits des femmes : le féminisme ne prône "pas la haine des hommes", précise-t-elle, "c'est dire: nous, femmes, avons droit à l'indépendance, nous voulons faire nos propres choix comme les hommes les font depuis toujours, et la même liberté d'expression". Discrète sur sa vie amoureuse, elle préfère faire l'éloge de sa famille. Son frère vient d'avoir un bébé et elle adore être une tante, quant à ses parents, un couple de médecins militaires auquel elle doit d'être une femme éduquée, ils ont fait d'elle la femme forte qu'elle est devenue. A la mort de son papa, il y a trois ans, elle s'est fait tatouer une phrase manuscrite à l'encre sombre sur le poignet : "Daddy's lil girl" ("Petite fille à son papa"). "C'est son écriture", confie-t-elle en l'exhibant avec fierté.
Samya Yakoubaly
(crédit photo d'ouverture, Adé ADJOU /M6)