Invitée ce lundi 15 octobre sur BFM TV, Rachida Dati a fait état de sa plainte déposée contre Le Point. Le 2 octobre, l'hebdomadaire révélait qu'elle aurait assigné en paternité dans un tribunal de Versailles l'homme d'affaires Dominique Desseigne, le désignant de fait comme le père de sa fille Zohra, née le 2 janvier 2009.
"C'est en cours (...) mon avocat a signé", a déclaré Rachida Dati, qui ne décolère pas. "Je ne veux surtout pas qu'on puisse s'immiscer dans ma vie de mère." "J'ai été fortement attaquée, j'ai eu des livres à charge avec des ragots et des calomnies faits par des soi-disant journalistes qui ne sont pour moi pas des journalistes. Ce sont des voyous. Je trouve ça honteux." Interrogée par Jean-Jacques Bourdin sur la chaîne info, Rachida Dati dénonce des attaques sexistes : "Moi j'ai été attaquée comme femme. Je pense que ma liberté gêne beaucoup et gêne aussi peut-être pas mal d'hommes qui rêveraient d'être aussi libres que cela et qui ne peuvent pas le faire ou qui, en tout cas, ont quelques frustrations de ce point de vue-là." À cette occasion, Rachida Dati apporte son entier soutien à Valérie Trierweiler, dont la vie privée est commentée et décortiquée dans plusieurs livres de cette rentrée, notamment dans le sulfureux La Frondeuse (éditions du Moment) : la première dame a porté plainte pour diffamation contre les journalistes Alix Bouilhaguet et Christophe Jakubyszyn, qui signent cette biographie non autorisée.
Quand Le Point avait publié l'information de cette assignation en paternité déposée par Rachida Dati, elle s'était exprimée dans un long message publié sur sa page Facebook, pour rappeler l'importance de protéger sa fille de tout ce cirque médiatique et de respecter leur vie privée. La maire du VIIe arrondissement de Paris déclarait être "harcelée par des journalistes à propos de [sa] fille et de sa vie privée, à l'affût d'un ragot ou de détails inappropriés" depuis la publication de l'article du Point. "Aujourd'hui, trop c'est trop, en tant que femme et en tant que maman, je demande pour ma fille, pour son équilibre, que tout cela cesse !" Rachida Dati a donc saisi la justice...