Rachida Dati en a assez. Invitée par Guillaume Durand sur LCI-Radio Classique ce matin, jeudi 9 octobre, l'ex-ministre de la Justice a poussé un véritable coup de gueule. La raison ? Une question sur l'identité du père de sa fille Zohra, que la justice vient de reconnaître comme étant Dominique Desseigne, à laquelle l'ancienne garde des Sceaux a répondu par un gros coup de gueule...
"Qu'on laisse ma fille tranquille et moi avec !"
N'allez pas parler du père de Zohra à Rachida Dati. À la question - pourtant d'actualité - "Zohra a-t-elle un père ?", Guillaume Durand s'est fait taper sur les doigts. "Est-ce que moi, je vous demande des choses sur votre vie privée ? Je pense que ce ne serait pas brillant", a sèchement rétorqué la maire UMP du 7e arrondissement parisien. Peu encline à commenter la toute récente décision de justice reconnaissant Dominique Desseigne comme étant le père - ce qu'elle souhaitait -, elle s'est emportée contre les journalistes. "Votre vie privée n'est pas dans les journaux, je vais vous dire pourquoi : c'est un petit microcosme qui s'autoprotège ! Si demain, on en venait à révéler la vie privée de journalistes qui se targuent de faire la leçon aux autres, ce ne serait pas brillant !", a-t-elle ajouté.
Malgré les explications de Guillaume Durand, qui tente de faire redescendre la tension, Rachida Dati ne s'arrête pas là, assurant qu'on tente par "tous les moyens d'entrer dans (sa) vie privée". "Ma vie privée est totalement préservée et totalement protégée. On essaie de fouiller en racontant n'importe quoi !", dénonce-t-elle. Elle regrette notamment le traitement médiatique de cette affaire privée et les conséquences sur sa fille. "Pense-t-on une seule seconde à la petite fille de 5 ans et demi qui s'est pris des affiches immondes collées sur son école, en la traitant de tous les noms ? Est-ce qu'elle mérite ça ? La réponse est non, donc vous n'avez pas à me poser ce genre de questions. (...) Cette petite fille, qu'on la laisse tranquille et moi avec !", conclut-elle. Le message est passé...
Dominique Desseigne reconnu comme le père
Mardi 7 octobre, le tribunal de grande instance de Versailles avait reconnu Dominique Desseigne comme le père de la petite Zohra, née le 2 janvier 2009. Il a condamné le PDG des casinos et hôtels Lucien Barrière, qui a fait appel le jour même, à verser une pension alimentaire de 2500 euros par mois - Rachida Dati en réclamait 6000 - une somme rétroactive à compter de décembre 2013. En octobre 2012, la maire assignait Dominique Desseigne en justice afin qu'il soit reconnu comme le père. L'homme d'affaires a depuis toujours refusé de se soumettre à un test de paternité, ce qui a été assimilé par la justice à un aveu.