Dimanche 19 juin 2022 s'est tenu le second tour des élections législatives. Plusieurs personnalités politiques sont venues commenter les premiers résultats sur les plateaux de télévision, notamment Rachida Dati. Incontournable devant les caméras, l'ancienne ministre de la Justice a assuré le show en dynamisant les débats avec ses punchlines. Ainsi, sur TF1, Gabriel Attal, pourtant rompu à l'exercice de la communication politique, n'était pas ménagé par la figure des Républicains.
Actuellement ministre des Comptes publics après avoir été porte-parole du gouvernement Castex, Gabriel Attal peut se targuer de bons résultats aux législatives avec 59,85% de voix pour le candidat dans la 10e circonscription des Hauts-de-Seine. Mais si sa gloire est remarquable, les chiffres de la majorité présidentielle sont moins mirobolants. Ce que Rachida Dati n'a pas manqué de souligner : "Quand même, le Premier ministre, c'est un peu le chef de la majorité, c'est lui qui fait un peu campagne, qui convainc. Vous êtes content là du résultat ? Non mais Monsieur Attal, dites la vérité !"
Rachida Dati, tactile avec ses adversaires politiques - elle l'était également avec Olivia Grégoire sur BFMTV le même soir -, a tapoté l'épaule de Gabriel Attal lorsqu'il a reconnu que ce n'était pas les résultats qu'il espérait. Peu après, elle a enfoncé le clou en reprenant son expression de ne "pas se cacher derrière son petit doigt" : "Vous cachez pas derrière nous non plus." L'homme politique de 33 ans et compagnon de Stéphane Séjourné a eu du mal à cacher son état légèrement excédé.
La tension est grande à la télévision mais elle l'est encore plus au sein du gouvernement. La République en marche a obtenu 224 sièges et la Nupes 149. Certains hommes forts du parti, comme Christophe Castaner et Richard Ferrand, ont été éliminés et ne retrouveront pas leur place dans l'hémicycle. Côté ministre, la déception est grande pour Brigitte Bourguignon, ministre de la Santé, et Amélie de Montchalin, ministre de la Transition écologique qui doivent démissionner du gouvernement, comme l'avait annoncé Emmanuel Macron en suivant la tradition politique.