L'année dernière, Rachida Dati avait dû céder sa circonscription à François Fillon. La semaine dernière, elle a non seulement laissé tomber la course à la mairie de Paris, reculant devant des primaires difficiles contre Nathalie Kosciusko-Morizet, mais aussi subi un coup dur de la justice qui n'a pas interdit la publication d'une BD - intitulée Rachida, aux noms des pères, illustrée par Bernard Swysen et écrite par le journaliste Yves Derai - comme elle le demandait. Rachida Dati entame-t-elle une traversée du désert comme l'annonce cette semaine VSD ? Dans Gala, l'ex-garde des Seaux assure pourtant garder le cap, pour sa carrière comme pour protéger sa fille. "Une vie personnelle heureuse m'aide et me rend sereine", rassure Rachida Dati.
La justice ne lui a pas donné raison et le juge a même spécifié que "que la médiatisation par madame Dati de la parentalité de sa fille a accompagné sa vie politique depuis quatre ans". Rachida Dati accepte la décision de justice mais ne mâche pas ses mots à l'encontre de l'auteur Yves Derai : "Cet homme est prêt à tout et il a déjà écrit des livres épouvantables sur Carla Sarkozy ou Valérie Trierweiler. Avec un seul objectif : gagner de l'argent, même de manière indigne !", assène-t-elle dans Gala. La ligne de conduite de la maire du 7e arrondissement de Paris est toujours la même : protéger sa fille Zohra (4 ans) qui n'a pas été épargnée par les turpitudes de la vie politique. "Ma fille vit dans un milieu extrêmement protégé. J'ai dû la déscolariser parce que des personnes nous suivaient ou nous attendaient en bas de mon domicile ou devant son école, raconte Rachida Dati. Elle a eu des soucis de santé importants, mais elle va mieux aujourd'hui. Elle est très entourée, et je suis organisée." Et malgré son jeune âge, la fillette "a été heurtée par [les] dénigrements permanents" dont sa mère a été victime.
Le sujet est extrêmement sensible, et Rachida Dati a quelque peu haussé le ton devant Maïtena Biraben qui la recevait sur Canal+ dans Le Supplément, dimanche. Elle révélait à cette occasion, très en colère, les difficultés rencontrées par sa fille et répétées aujourd'hui dans Gala. À l'issue de cette interview, l'animatrice s'est tout simplement déclarée "physiquement rincée". De son côté, Rachida Dati entend bien s'investir dans la campagne de NKM et compte sur l'homme de sa vie et sa fille pour le redonner le sourire : "Une vie personnelle heureuse m'aide et me rend sereine." Ces derniers jours ont pourtant été chaotiques.
L'intégralité de l'interview de Rachida Dati dans "Gala", en kiosques le 30 avril 2013.