Lewis Hamilton peut être fier de lui : pas nécessairement pour la place d'honneur (5e) acquise dans les rues de Monaco lors du Grand Prix disputé ce 16 mai, mais parce qu'il est un des rares athlètes non footballeurs à porter une campagne publicitaire d'envergure !
En effet, à l'approche de la Coupe du Monde, les annonceurs surfent allègrement sur la visibilité et la médiatisation naturelle du plus populaire des événements sportifs : pour ne citer qu'eux, le Crédit Agricole (et sa collection de cartes bancaires spéciales foot) a transformé les Bleus en anges gardiens à contre-emploi, Nike a dévoilé les prémices d'une campagne où un Wayne Rooney dépressif vit reclus dans une caravane, traumatisé par Franck Ribéry, et SFR a donné à Tony Parker et Antoine de Caunes les moyens de perturber l'entraînement de Thierry Henry !
Associé à Reebok depuis l'été 2008 moyennant un contrat de trois ans estimé à 12 millions d'euros, le champion de F1 est le héros d'une campagne aux allures de blockbuster, baptisée Lewis Hamilton, Secret Life. Le voilà entraîné dans un thriller d'espionnage en plusieurs parties, un concept qui n'est pas sans rappeler le film explosif The Next Big Thing réalisé par Audi avec Justin Timberlake et Diana Ramirez !
Sauf que la campagne Reebok se présente comme un jeu à réalité alternée (ARG) où des millers de joueurs aident Lewis à mener à bien sa mission - récupérer des oeuvres d'art volées - dans un véritable jeu de piste sur le site www.secretlewis.com et sur la chaîne officielle YouTube de l'initiative.
Dans l'épisode 1, qui se déroule à Shanghai et que vous pouvez découvrir ci-dessus (ainsi que plusieurs autres vidéos : lancement, making of...), Lewis Hamilton doit récupérer un tableau dérobé, et l'action est au rendez-vous.
Thierry Henry, autre ambassadeur Reebok qui partageait récemment une campagne avec Lewis (pour la technologie Zichtech, à découvrir également en vidéo), apparaît, envoyant un message au jeune pilote pour lui demander de récupérer une statue à Barcelone.
On connaît donc sa prochaine destination.