Dans quelques jours sortira dans toutes les librairies Traîne pas trop sous la pluie, le nouveau roman de Richard Bohringer, une oeuvre forte et personnelle, dans laquelle il revient sur ces derniers mois et la maladie.
D'ailleurs, dès le 9 septembre, le comédien, réalisateur, musicien et auteur réinterprétera lui-même ce livre pour plusieurs représentations, sur la scène de l'Européen, dans le XVIIe arrondissement de Paris.
A l'occasion de cette actualité chargée, le Journal Du Dimanche a rencontré cet artiste insaisissable, qui revient de loin, et qui commente sa vie à travers un portrait à coeur ouvert : "Je suis un orphelin issu d'une histoire d'amour entre une Alsacienne et un officier allemand. J'ai laissé ma mère mourir sans compassion", confie-t-il.
Cloué dans un lit d'hôpital il y a quelques mois, rongé par une hépatite C et un cancer, Richard est conscient de la vie qu'il a eu et qui a failli se dérober : "J'ai vécu la folie de celui qui veut être tout à la fois. Mais je suis d'abord un type qui écrit..." Et ce talent d'écrivain, c'est sur son lit d'hôpital qu'il l'a confirmé : "J'ai écrit de mon lit blanc les trente premières pages comme un jet. Je n'ai presque rien corrigé."
Ce livre, c'est Traîne pas trop sous la pluie...