Invité de Laurent Delahousse au journal télévisé de 20h, sur France 2 dimanche 1er mai, Richard Bohringer a brièvement évoqué sa vie, ses combats, à l'occasion de la sortie le 4 mai prochain aux éditions Flammarion de son livre autobiographique Quinze rounds. Visiblement en forme, l'acteur de 74 ans a évoqué son enfance au contact de sa "mamie", "une héroïne" qui l'a éduqué en l'absence de ses parents, ses premiers pas dans le cinéma, ses succès comme ses échecs, et bien sûr ses combats dont le dernier, dont il se remet petit à petit : celui qu'il a mené contre le cancer.
En rémission, le fringant comédien évoque sa bataille difficile contre la maladie. "'Bien sûr que les choses sont âpres avec des moments maudits, bien sûr que tu chiales la nuit tellement tu souffres que la souffrance des autres devient ta lumière. J'ai tellement été con du temps où j'allais bien", cite Laurent Delahousse du livre pour lequel Bohringer dit avoir eu "beaucoup de soucis pour l'écrire". "C'est quand on est malade, qu'on se rend compte de toutes ses conneries, confirme le comédien, césarisé pour Le Grand Chemin. Quand le temps presse, dire à ceux à qui on ne l'a jamais dit qu'on les aime, que si on a été brutal, c'était caractériel, pas sensible et intelligent."
Avec émotion, il a également souligné le soutien indéfectible de sa famille, plus particulièrement de sa femme, Astrid Marcouli. "Ma femme, elle est restée au pied du lit pendant des jours et des nuits, confie-t-il. Elle a accompagné toutes mes errances, toutes mes espérances. Elle a été magnifique. Mes gosses, ils ont été sublimes. J'ai été très gâté là-dessus."
Ce sont ces mêmes proches qui ont poussé l'homme blessé à écrire, poser des mots sur sa vie, en quinze rounds. "Mon entourage, mes gosses, ma femme, m'ont poussé. On a passé des années très éprouvantes, très difficiles ensemble", a assuré le papa de Romane Bohringer, qui confirme par ailleurs "aller bien".