A 57 ans, Roberto Alagna a une très belle carrière derrière lui et pourrait très bien vouloir raccrocher le micro pour profiter tranquillement de la vie. Mais le populaire ténor aime trop son métier pour ça. Pourtant, à une époque, il a hésité à quitter la scène. C'est grâce à sa femme, la soprano Aleksandra Kurzak, qu'il est encore là pour ses fans.
Interrogé par le journal Le Parisien alors qu'il donnait une représentation exceptionnelle avec son épouse, le 16 août, dans les jardins du Château de la Chèvre d'Or à Eze - pour une diffusion sur le site du Metropolitan Opera -, Roberto Alagna s'est laissé aller à la confidence... Cette représentation numérique, disponible à la demande jusqu'au 27 août, était inédite pour eux. "Etre ensemble, ça nous donne du courage. Mais ce qu'Aleksandra m'apporte, c'est une sorte de sécurité. Elle est hypersûre musicalement. Je sais qu'avec elle je peux improviser et ce que j'aime aussi c'est son tempérament. Elle a du caractère", confiait ainsi le ténor avant le grand soir.
Roberto Alagna, qui avait perdu sa précédente épouse Florence en 1993, mère de sa fille Ornella née en 1992, ne tarit pas d'éloges sur sa nouvelle épouse. Avec Aleksandra Kurzak (43 ans), il a eu une autre fille, Malena, née en 2014. "Sans Aleksandra, j'aurais peut-être arrêté. Je me souviens, il y a une dizaine d'années, que je m'étais dit : 'Encore deux ou trois ans et après c'est bon.' Ce deuxième enfant qu'elle m'a donné, ça me donne envie de me botter les fesses et de continuer", a ainsi déclaré amoureusement le ténor. Et pourtant, du propre aveu de la soprano, il n'était pas son genre d'homme ! Mais elle dit avoir succombé à son humour et ses charmes... "Il m'a dit une chose qui me restera toute la vie dans le coeur : 'Je te respecte trop pour que tu ne sois qu'une aventure aux yeux des autres.'", a-t-elle ajouté.