Le mois dernier, Robin Gibb confiait sa détermination féroce dans son combat contre un cancer du côlon - étendu au foie -, dans la première interview qu'il accordait depuis la révélation publique, en novembre 2011, du diagnostic établi plusieurs mois auparavant. On le sait, la volonté est un ingrédient indispensable à la victoire et à la guérison... mais ne suffit pas toujours. Les médias anglais rapportaient samedi 25 février que le chanteur des Bee Gees, commandeur dans l'Ordre de l'Empire britannique, avait dû être hospitalisé de nouveau à la suite d'une légère rechute.
Une nouvelle d'autant plus délicate que Robin Gibb s'était réjoui en janvier des résultats "spectaculaires" du traitement par chimiothérapie qu'il avait subi, épaulé par sa femme Dwina, ses enfants Melissa et Spencer, son frère Barry, sa mère Barbara (le troisième Bee Gees, Maurice, jumeau de Robin, était décédée en 2003 d'un volvulus, pathologie du tube digestif). Il y a deux semaines, il était même monté sur scène pour la première fois depuis l'annonce de son cancer, recevant une formidable standing ovation lors de la soirée de bienfaisance au profit de l'association Coming Home (qui soutient les militaires blessés) au Palladium de Londres. Dans une forme "fantastique", selon ses mots, et plein d'humour, il avait clos la soirée en chantant How Deep Is Your Love et I've Gotta Get A Message to You, qu'il avait enregistré en 2011 avec le groupe The Soldiers au profit de l'événement caritatif Royal British Legion's Poppy Appeal.
Robin Gibb, 62 ans, a été réadmis à la London Clinic mercredi dernier. Toutefois, son entourage et ses médecins se veulent rassurants, affirmant que son hospitalisation est tout à fait normale dans le cadre de son traitement et de sa guérison, et que le patient continue à bien réagir au traitement. Un membre de la famille a ainsi déclaré au Sun : "On a craint le pire, mais les docteurs ont dit qu'ils étaient stupéfaits de la manière dont il réagit au traitement."
On espère le meilleur pour la suite. Robin Gibb est attendu en avril pour la révélation de sa première oeuvre classique, The Titanic Requiem, par le Royal Philharmonic Orchestra à l'occasion du centenaire du naufrage.