Le festival Rock en Seine refermait son édition 2011 satisfait d'avoir attiré 108 000 spectateurs. Cette année, le festival des Hauts-de-Seine enregistre un nouveau record : vous étiez 110 000 depuis vendredi sur le domaine de Saint-Cloud. Dimanche 26 août, Rock en Seine s'est refermé sur le concert attendu des Américains de Green Day.
"Aujourd'hui, on est tout à notre joie et à notre satisfaction d'être encore là dix ans plus tard, s'est réjouit lors d'une conférence de presse François Missonnier, le directeur de Rock en Seine. On nous avait beaucoup interrogé cette année sur les difficultés des festivals et les incertitudes sur la fréquentation. C'est vrai que ça a été une année un peu bizarre. Avec la crise, les élections, la commercialisation a peut-être été un peu plus chaotique que d'habitude." Au final, "la barre des 110 000 spectateurs est passée. On est complet samedi et dimanche et on a fait un peu moins vendredi, ce qui nous laisse une marge de progression."
Dionysos, Sigur Rós, Placebo, Deus, Beach House, Grandaddy, Foster The People, Para One, Brodinski, Noel Gallagher et son groupe mais aussi Hushpuppies, Gush, Stuck In The Sound et les attendus Black Keys ont assuré le spectacle sur les quatre scènes du festival. "On aura du mal à faire plus en quantité, donc je pense qu'il faudra qu'on travaille dans les années qui arrivent à améliorer encore la qualité", a estimé pour sa part un des programmateurs du festival, Christophe Davy. L'idée serait de développer cette quatrième scène, inaugurée en 2011, et d'y proposer encore plus de découvertes.
Comme chaque année, le festival se referme sur la prestation d'un groupe très attendu. En 2012, ce sont les Américains de Green Day, de retour dans les bacs avec trois albums (¡Uno! le 25 septembre, ¡Dos! le 13 novembre et ¡Tré! le 15 janvier 2013), qui s'y collent. Billie Joe Armstrong, très en forme, et ses potes ont offert près de deux heures d'un concert délirant ponctué de quelques reprises (Highway to Hell, Hey Jude, Stand by Me). Le boulot est fait, et bien fait.