A trop jouer avec le feu, Rodrigo Alves risque de s'y brûler. Le célèbre Ken Humain, qui est déjà passé une cinquantaine de fois sur le billard, a mis sa santé en danger à force d'avoir recours à la chirurgie esthétique. Dans un nouvel épisode de l'émission Chirurgie à tout prix, diffusée sur E ! France, les docteurs Nassif et Dubrow ont appris au Brésilien de 33 ans qu'il risquait d'y laisser son nez s'il continuait à s'entêter à vouloir le faire refaire.
L'accro au bistouri, qui a frôlé la paralysie et dont la peau s'est déjà nécrosée à force d'interventions, l'a déjà tellement retouché qu'il ne peut même plus respirer correctement. "Ses narines sont trop petites et avec tout les problèmes qu'il a rencontrés à cause de son staphylocoque doré... C'est sans doute l'un des pires cas que j'ai vus de toute ma carrière. Le problème, c'est qu'en vous faisant opérer trois fois de suite en 12 ou 15 mois, vous avez détruit votre peau", s'est alarmé le docteur Paul Nassif, qui n'a pas pu l'examiner correctement vu que ses narines refaites n'étaient pas assez grandes pour laisser passer son otoscope.
L'ancien stewart devenu vedette du petit écran, après avoir dépensé près de 500 000 euros en chirurgie, s'est montré franchement inquiet. "J'ai envie de pleurer, mais je me retiens, parce que je suis très, très inquiet. C'est pour ça que je suis là. Mon nez était parfait après cette dernière rhinoplastie et aucun de mes amis n'a eu ce genre de problème. Il fallait que ça tombe sur moi ! Je n'arrête pas de me demander pourquoi", a-t-il amèrement constaté.
Espérons que ce nouvel avertissement suffise à réfréner ses ardeurs, sans quoi les conséquences pourraient être terribles. "Votre dernière opération remonte à trois mois, il va falloir que ça cicatrise encore. En revanche, si vous vous attaquez encore une fois à votre peau et que vous laissez encore un médecin y toucher, il y a de grandes choses pour qu'elle se nécrose et meurt et que votre nez finisse par tomber", ont conclu les célèbres chirurgiens, qui refusent depuis toujours de prendre le risque de l'opérer, tant son cas est compliqué.
Coline Chavaroche