"Dorénavant, triple dose de soucis !" C'est sur ces mots, accompagnés d'un "3" formé avec les doigts et prononcés en riant (un peu jaune, car l'intéressé sait qu'il y a un fond de vérité), que le prince William a pris congé des médias lundi 23 avril 2018 en quittant l'hôpital St Mary avec son épouse la duchesse Catherine de Cambridge et leur troisième enfant, beau bébé de 3,81 kilos né quelques heures plus tôt. Direction le palais de Kensington et le domicile familial, l'appartement 1A, où George et Charlotte attendaient leur arrivée après avoir fait la connaissance de leur petit frère dans l'après-midi.
Avant que les prénoms et le titre du royal baby soient divulgués, priorité aux visites des membres de la famille - à ce jeu-là, Pippa Middleton semble avoir été la plus rapide. Une famille qui s'est dite "ravie" par cette naissance, d'après un tweet émis par le palais de Kensington dans la foulée de l'annonce publique de l'heureux événement.
Le prince Charles y est allé de son message personnel ce mardi 24 avril, communiqué par Clarence House alors qu'il n'avait pas encore eu l'occasion de découvrir son deuxième petit-fils et troisième petit-enfant : "Nous sommes tous les deux enchantés par cette nouvelle, a-t-il déclaré en y associant son épouse la duchesse Camilla. C'est une immense joie d'avoir un nouveau petit-enfant, le seul problème est que j'ignore comment je vais réussir à tenir la cadence avec eux." A bientôt 70 ans, cap qu'il atteindra au mois de novembre prochain, le prince de Galles n'a certes peut-être plus l'énergie de suivre cette jeunesse débordante de vitalité, mais son sens de l'humour, subtil et bien connu, se porte à merveille. Il en faut, pour affronter des rumeurs telles que celle qui, dernièrement, voulait qu'il emporte sa propre lunette de toilettes en voyage avec lui.
Puisse-t-il résister aussi aux polémiques comme celle qui, naguère, voulait qu'il soit en guerre avec une Carole Middleton le privant de voir le prince George...
En septembre 2017, le prince Charles avait commenté les débuts à l'école de son petit-fils : "Pauvre petit. On l'a laissé là à se débrouiller sans ses parents. Mais c'est une bonne chose au bout du compte, ça forge le caractère, avait-il observé en constatant que le garçonnet semblait un peu anxieux pour sa rentrée des classes. Je suis intéressé de savoir comment il va s'en sortir. A cet âge-là, le fait d'aller à l'école n'est pas une préoccupation comme un peu plus tard. C'est une affaire de rencontres avec de nouvelles personnes et d'émerveillement, vous voyez."