Ryan Lochte : Une lourde sanction pour son mensonge aux Jeux olympiques...

Après avoir été lâché par son sponsor Speedo, le nageur américain Ryan Lochte continue de payer pour ses mensonges sur sa vraie-fausse agression survenue à Rio pendant les récents Jeux olympiques. Cette fois, il n'approchera pas un bassin avant un bon bout de temps...

Comme le dévoile le site TMZ.com, le Comité olympique américain, en accord avec le Comité international olympique et l'équipe américaine de natation, a décidé d'interdire Ryan Lochte de compétition pour dix mois. La suspension, qui prendra fin le 30 juin 2017, prive Lochte des championnats des Etats-Unis 2017 et des championnats du monde 2017de Budapest. Le nageur, médaillé d'or au relais 4x200 m nage libre au Brésil, écope également d'autres sanctions additionnelles comme une interdiction de se rendre à la Maison Blanche avec les autres médaillés olympique, le versement de sa prime pour sa médaille d'or ou encore une peine de 20 heures de travail d'intérêt général. C'est plus que le héros national, Michael Phelps, qui avait été suspendu six mois après avoir été arrêté deux fois pour conduite sous influence.

Au Brésil, Ryan Lochte a été inculpé pour "dénonciation mensongère d'un crime" mais ne pourra pas être extradé et il ne compte pas s'y rendre pour faire de déposition. Même s'il risque six mois de prison dans ce pays, tout cela devrait finir par se conclure avec le versement d'une grosse amende...

Les trois autres sportifs impliqués, Gunnar Bentz, Jack Conger et James Feigen, ont aussi été suspendus mais moins longtemps. La durée la plus longue infligée étant de quatre mois.

Ryan Lochte, qui est attendu sur le petit écran dans Dancing with the Stars, avait raconté avoir été menacé par un homme qui avait pointé une arme à feu sur lui après avoir arrêté son taxi alors qu'il rentrait au village olympique avec ses coéquipiers. Une histoire démentie par la suite avec l'enquête de police. Le nageur a par la suite présenté ses excuses et admis avoir grossi certains traits de cette agression.

Thomas Montet