Si elle est bel et bien amoureuse de la Suisse, au point d'avoir entamé les démarches administratives pour en devenir officiellement résidente, Sarah Ferguson ne l'est en revanche plus de l'homme d'affaires Manuel Fernandez : l'ex-épouse du prince Andrew et l'entrepreneur ont rompu, après deux ans de relation.
Le quotidien helvétique Le Matin rapporte cette information avec la plus grande sobriété et assure, citant un porte-parole de la duchesse d'York, que les deux ex "resteront bons amis", mais la version de la presse britannique diffère sensiblement, faisant état d'une Fergie effondrée... "Manuel n'est plus dans les parages depuis plusieurs semaines et apparemment il en a fini avec elle. Elle n'a pas arrêté de pleurer et de se lamenter", avance, avec son tact légendaire, le tabloïd The Sun, pour qui la maman des princesses Beatrice et Eugenie d'York, "dévastée", s'est tout simplement fait larguer.
Âgée de 56 ans, Sarah Ferguson avait commencé à fréquenter le fringant Manuel Fernandez, de huit ans son cadet, au début de l'année 2014. Présentés l'un à l'autre par un ami commun, ils avaient longtemps entretenu le flou sur la nature exacte de leurs relations, parlant d'amitié et de projet caritatif commun (pour tenter de dissuader la presse du coeur de les coller ?), mais leurs vacances ensemble en 2015 (à Cannes, puis en Espagne) et leurs apparitions conjointes en plusieurs occasions médiatiques (par exemple, le mariage de Sir Bob Geldof sur la Côte d'Azur en septembre) ne laissaient guère de place au doute. D'autant que, après vingt ans de cohabitation malgré leur divorce, la duchesse s'était enfin décidée en août 2015 à quitter le domicile de son ex-époux et éternel meilleur ami le prince Andrew. Certaines sources disaient même d'une Fergie amincie et qui semble avoir repris sa vie en main après quelques années désastreuses qu'elle était éperdument amoureuse de son nouvel homme aux origines irlandaises et espagnoles. Investi dans la lutte contre les violences conjugales depuis le meurtre en 2008 de sa soeur par son compagnon, il contribuait aussi aux actions d'une association de la duchesse d'York, Children in Crisis, reversant une partie des bénéfices de sa société vVoosh.
Quoi qu'il en soit, cela ne changera rien au projet d'installation durable en Suisse de Fergie, qui a décidé d'y établir le QG de son ONG : "J'ai trouvé ici une énergie positive qui me permet de me concentrer sur mes nouvelles activités philanthropiques. De plus, j'ai entrepris les démarches pour devenir officiellement une résidente du Valais, les procédures administratives sont en cours", déclarait-elle il y a quelques semaines dans une interview accordée au Nouvelliste. Habituée depuis son adolescence de la station huppée de Verbier, où elle dispose d'un chalet cossu acquis avec le prince Andrew et où elle recevait récemment un chèque pour sa fondation et le financement de la scolarité de jeunes Afghanes, elle "n'exclut pas d'apporter sa contribution à des associations valaisannes d'aide à des enfants dans le besoin", révélait dernièrement La Tribune de Genève. Elle a déjà dans le Valais des soutiens : un ami restaurateur à Verbier a mis à sa carte deux plats, la tarte Fergie et la salade Fergie, en référence à l'ancienne ambassadrice Weight Watchers, dont une partie du produit de la vente est reversée à Children in Crisis.