En assistant le 5 octobre dernier à l'anniversaire de Ramzan Kadyrov, président de la Tchétchénie, Hilary Swank et Jean-Claude Van Damme déclenchaient la colère de l'association de défense des droits de l'homme Human Rights Watch. Cette dernière rappelait dans un communiqué que "Ramzam Kadyrov est impliqué dans de nombreuses affaires de violation des droits de l'homme" et qu'il "était inapproprié de leur part d'avoir été payés pour faire la fête avec lui" car "cela redore son image, le légitime et salit les souffrances des innombrables victimes de ce régime".
Après avoir offert son cachet à des oeuvres de charité en stipulant être "profondément désolée" d'avoir assisté à cet anniversaire qui a "jeté le doute sur son profond et long combat pour les droits de l'Homme", l'actrice prend de nouvelles mesures en virant son manager. Jason Weinberg travaillait pour l'actrice oscarisée depuis dix ans. Elle lui reproche, ainsi qu'à deux de ses agents dont elle se sépare également, de l'avoir bookée à cet événement sans qu'elle sache où elle mettait réellement les pieds. Pour Human Rights Watch, cet argument d'Hilary Swank n'est pas recevable. La fondation avait écrit à Hilary Swank en septembre pour la prévenir des agissements du président tchétchène. Le représentant de l'actrice, visiblement Jason Weinberg, avait alors répondu qu'elle n'avait aucune intention de s'y rendre. Le 5 octobre à Grozny, Hilary Swank était pourtant présente pour boire à la santé du controversé président.
Jean-Claude Van Damme, la violoniste Vanessa Mae et le chanteur Seal n'ont pour l'instant pas présenté leurs excuses ou reversé leur cachet, estimé à six chiffres.