Mercredi 26 septembre, Ségolène Royal, François Hollande et Valérie Trierweiler sont tous les trois à New York. La première pour une réunion de l'Internationale socialiste, le couple présidentiel à l'occasion de l'Assemblée de l'ONU, deux rendez-vous organisés dans les mêmes bâtiments. Ce matin-là, tandis que Valérie est en visite avec d'autres premières dames, François Hollande manque de croiser Ségolène Royal qui donne un point presse. En la voyant, entourée de caméras et de micros, le président et sa délégation font demi-tour. Le Monde laissera entendre que Ségolène Royal aurait calculé l'endroit de son point presse pour provoquer cette rencontre devant les caméras. L'intéressée dément fermement dans VSD... et se venge sur Valérie.
Et sinon, le Sahel ?
En kiosques ce jeudi 4 octobre, VSD consacre sa une à la "mal-aimée" Valérie Trierweiler et publie un terrifiant sondage qui la crédite de 67% d'opinions défavorables. Quelques pages plus loin, nos confrères interrogent Ségolène Royal snobée par le président à New York et accusée de l'avoir piégé. "C'est complètement faux. Je n'ai pas organisé un rendez-vous médiatique qu'il aurait fui. (...) Ce matin, il était là pour une réunion sur le Sahel. Ce n'est tout de même pas moi qui fixe les lieux des réunions internationales sur le Sahel... (rires)" Il n'en demeure pas moins que le président a tourné les talons, un changement de direction qui n'a échappé à personne. "Quand on a repéré qu'on était si près l'un de l'autre, j'ai immédiatement envoyé mon conseiller demander à François s'il voulait qu'on fasse convergence, raconte Ségolène Royal. Je suis entrée dans la salle pour ne pas créer un événement qui n'en est pas un non plus. Le bon sens aurait voulu qu'on se dise bonjour, mais vu les caméras, on s'est dit que ce n'était pas utile de donner l'impression d'une mise en scène, vous voyez ? Alors on s'est retéléphoné et on s'est dit : 'On se voit, mais en dehors des caméras'." Détendue dans ses explications, Ségolène Royal l'était nettement moins dans Le Figaro : "Ça suffit ! (...) Si cela avait été Martine Aubry ou Harlem Désir, il serait venu les saluer", déclarait-elle le 28 septembre. Sans doute que François Hollande n'avait pas envie d'avoir avec sa chérie Valérie une explication orageuse... courage, fuyons !
Rentrée littéraire
Ségolène Royal est-elle désormais condamnée à commenter ses rapports avec le président, François Hollande, père de ses quatre enfants ? Dans cette même interview à VSD, après ces explications tarabiscotées, elle envoie un message très clair à Valérie Trierweiler, plutôt malmenée dans plusieurs livres de cette rentrée. Royal les a lus et ça lui fait du bien : "Si des choses vraies sont dites, autant en prendre acte de façon objective et positive. Si des journalistes font bien leur travail, à quelques imprécisions et erreurs factuelles près, je leur en donne acte. (...) On est dans un monde où les choses sont parfois mises sur la place publique à son insu. C'est fait, c'est fait. Il faut avoir l'honnêteté de reconnaître qu'elles sont vraies." Elle avait pourtant dit sur Europe 1 qu'elle ne lirait pas ces livres... On n'y comprend plus rien !
L'intégralité de cette interview de Ségolène Royal dans "VSD", en kiosques le 4 octobre 2012.