Nouveau rebondissement dans l'affaire qui oppose Shakira à son ex Antonio de la Rúa... Ce dernier, qui lui réclame pas moins de 100 millions de dollars pour avoir revendique-t-il - fait d'elle une star, aurait en fait volé de l'argent à la chanteuse ! C'est ce qu'elle dénonce dans une plainte déposée en octobre dernier devant la justice des Bahamas, où elle possède une île et un hôtel de luxe, dont les médias espagnols viennent de prendre connaissance. Et selon les documents que s'est procurés l'agence de presse EFE, équivalent ibérique de l'AFP, le fils de l'ancien président argentin aurait détourné plus de 5 millions d'euros !
Shakira est bien décidée à faire éclater la vérité. La chanteuse et ses deux sociétés Carpe Diem et Light Productions réclament ainsi les sommes volées par Antonio de la Rúa, ex-associé de la star, plus des interêts et des indemnités. La compagne du footballeur Gerard Piqué exige donc, selon Hola, 1,5 millions d'euros plus un fonds d'une valeur de 713 500 euros et le remboursement de 272 000 euros dépensés par carte de crédit par le fils de l'ex-président argentin. Lequel, sans crupules (ou par vengeance ?), aurait utilisé cet argent pour payer des voyages et faire la fête avec sa nouvelle compagne Daniela, qui lui a récemment donné un enfant ! Et ce n'est pas tout, puisque Shakira veut aussi récupérer 375 500 euros transférés du compte en banque de Carpe Diem sans l'accord de la star pour le projet immobilier Bonds Cay au Bahamas, lequel s'est révélé être... une arnaque ! Un projet auquel la star n'avait pas été associée.
Cette plainte vient en tout cas relancer le feuilleton judiciaire entre Shakira et Antonio de la Rúa. Depuis plusieurs mois, le fils de l'ancien président argentin tente par tous les moyens d'obtenir 100 millions de dollars de Shakira pour avoir contribué au succès de la maman du petit Milan. Mais malheureusement pour lui, toutes ses tentatives ont échoué, que ce soit devant la Cour de Genève, de Los Angeles ou de New York. Des échecs qui n'entament pas sa détermination. "Ce n'est que le début. Le juge de Los Angeles n'a pas dit que je n'avais pas de droit sur les actifs de la chanteuse, mais simplement qu'il préférait que ce soit une autre juridiction qui s'occupe de l'affaire (...) Une fois que l'on aura choisi l'endroit où se tiendra le procès, c'est là que l'on va commencer à évaluer les mérites de chacun et pouvoir présenter nos preuves. Chacun devra démontrer sa vérité", avait-il déclaré. La guerre est donc loin d'être terminée...