Présente à Cannes, Sharon Stone y a naturellement fait sensation. Dans une longue robe verte, volant presque la vedette à Kristen Stewart et Léa Seydoux à la montée des marches du dernier film de Cronenberg, le 24 mai, ou bien moulée dans une robe en cuir, somptueuse sur les marche du palais des Festivals, avant d'assister à la projection du film Elvis de Baz Luhrmann, elle a mis ce 75e Festival de Cannes à ses pieds. Mais la star américaine de 64 ans a-t-elle gâché une vente aux enchères ? Nos confrères de Nice Matin révèlent ce vendredi 27 mai une bien sombre histoire de "caprice de diva".
"Honteux", "scandaleux", ou bien encore "catastrophique", ce sont les mots lourds de sens qui ont été choisis pour dénoncer le "caprice de diva" de Sharon Stone. Marraine d'une vente aux enchères de Better World Fund, une organisation qui planifie des évènements prestigieux un peu partout dans le monde, elle était donc au rendez-vous à l'hôtel JW Marriott, en marge du Festival de Cannes, mais rien ne se serait passé comme prévu, rapportent nos confrères. L'un des 30 artistes dont les oeuvres étaient mises aux enchères au profit des Ukrainiens hospitalisés en Pologne a fait le récit édifiant du déroulé de l'évènement cannois.
"Sharon Stone est arrivée au dernier moment et a refusé de parler au commissaire-priseur, a-t-il affirmé. Juste après, alors que ses gardes du corps nous ont interdit de l'approcher, elle s'est levée et a procédé à la vente elle-même, sans rien demander à personne, en méprisant toutes les règles." Sharon Stone aurait alors commis deux infractions pénales, selon ces deux témoins, en utilisant le marteau du commissaire priseur ainsi qu'en vendant deux de ses effets personnels, un sac à main et un porte-cartes, qui n'étaient pourtant pas listés. Puis, elle a quitté l'évènement qui venait seulement commencer depuis quelques minutes, en plein milieu de la vente, en déclarant "il y a trop de bruit, vous ne m'écoutez pas, je pars".
25 000 euros rien que le déplacement
Les deux artistes avouent être très surpris face à cette situation jugée "inimaginable". "Elle a dit qu'elle n'avait plus de temps à perdre avec nous", a ajouté un des artistes. Heureusement l'évènement a été sauvé car plusieurs oeuvres ont été achetées et payées. Mais pas de quoi calmer la colère des artistes et invités présents. "C'est honteux : 25 000 euros rien que le déplacement, sans l'hôtel et les à-côtés, conclut l'un d'entre eux. Elle ne disait bonjour à personne, elle faisait la tête."