Shy'm, censurée pour son clip, pousse un gros coup de gueule

Youtube a restreint l'accès au nouveau clip de Shy'm, On se fout de nous, car "potentiellement offensant pour certains internautes". Pour le visionner, il faut justifier avoir l'âge légal de 18 ans. Pour la chanteuse, c'est de l'hypocrisie pure et simple. Elle pousse un sacré coup de gueule sur Twitter.

Deuxième extrait de son album Camélon, déjà certifié disque d'or, On se fout de nous est accompagné d'un clip très sensuel. Un gentillet corps à corps entre Shy'm et le danseur Daniel Bamdad avec qui la presse people lui prête une relation amoureuse... Pour Youtube, c'est déjà beaucoup trop et la plateforme a décidé d'en restreindre l'accès aux mineurs. Sur Twitter, Shy'm ne cache pas sa colère : "Donc les jurons sont permis ? Coooolllll .... Vous êtes vraiment que des biiiiiiiiiiiip d'hypocrites de biiiiiiiiiiiiip..!!! Ah nan, il y a quand même des 'BIP' par dessus. ... Ou d'aller sur ce site où sont regroupées les vidéos les plus gores et les plus insoutenables de la planète, ou ces vidéos ou l'on voit des massacres de guerres filmés en direct ou encore le Journal de Claire... #sosad" Shy'm balance et ne s'arrête pas là. Elle ironise sur le filtre imposé par Youtube à son clip : "Oh puis, c'est qu'une adresse email et un code à entrer, personne ne me demande une photocopie de ma carte d'identité, un extrait d'acte de naissance, le CV et un éventuel casier judiciaire de mes parents et de mes ancêtres des 10 générations passées."

La chanteuse termine son coup de gueule en remerciant ses fans. Le clip d'On se fout de nous a dépassé les 520 000 visionnages. Ce samedi 25 août, il semble de nouveau être accessible à tous sur la plateforme Youtube. Tout est bien qui finit bien ? Il y en a un en tout cas qui n'est pas peu fier de Shy'm, c'est son mentor K.Maro. Sur Twitter, il vient de poster ce message de soutien à sa complice : "Brimez lui sa liberté et elle se battra jusqu'au sang...mi ange mi démon,entière et impulsive,sa réaction n'a d'égal que sa soif de liberté."