Sibeth Ndiaye travaille dans l'ombre d'Emmanuel Macron depuis 2014. Au lendemain de l'élection de ce dernier au poste de président de la République, le grand public découvre cette personnalité de caractère et à l'efficacité redoutable dans le documentaire Emmanuel Macron : les coulisses d'une victoire diffusé sur TF1. Elle crève l'écran. Depuis le 31 mars 2019, elle occupe le poste de secrétaire d'État auprès du Premier ministre et porte-parole du gouvernement. Le magazine Elle lui consacre un grand portrait dans lequel elle révèle le prénom de ses trois enfants.
Sur BFMTV, la porte-parole du gouvernement avait déjà évoqué l'importance de ses trois grandes soeurs. Puis, face aux lecteurs du Parisien, elle avait confié que son époux, Patrice Roques, était "le mari le plus merveilleux de la terre". Il la soutient, beaucoup, en mettant notamment sa carrière entre parenthèses. Le couple élève trois enfants : des jumelles de 9 ans et un petit garçon.
Dans Elle, on apprend que Sibeth Ndiaye a donné des prénoms préislamiques à ses enfants : les fillettes se prénomment Youmali et Ingissaly et leur frère, Djimane. Avec humour, la porte-parole commente : "Ça ne se fait plus, ces prénoms. Mes jumelles, c'est un peu comme si je les avais appelées Cunégonde et Aldeberte."
L'article révèle que cette personnalité clé de la Macronie porte elle-même des prénoms symbolisant toutes ces racines : Sibeth pour l'état civil français (elle a été naturalisée en 2016) et sénégalais, mais aussi Julie, Sylvie et Elisabeth pour son baptême catholique, comme sa mère, et Oumou Khaïri "pour plaire à la famille musulmane de son père". Ce dernier, Fara Ndiaye, était très impliqué dans le Parti démocratique sénégalais dont il fut le numéro 2. Sa mère, Mireille Ndiaye, est aussi un modèle pour elle. Magistrate, elle est décédée en 2015.
Le couple a eu quatre filles. Comme le confiait récemment Sibeth Ndiaye, elle n'aurait jamais accepté le porte-parolat sans demander leur avis à ses soeurs : "La famille, c'est un pilier, c'est très important pour moi, disait-elle sur BFMTV. J'avais besoin qu'elles aussi soient très à l'aise avec ça, puisque ça impacte votre famille, qu'on donne les noms de vos proches dans la presse. C'était important qu'elles soient d'accord avec moi." Et dans Le Parisien, elle ajoutait à propos de son équilibre entre son poste et sa vie de famille : "Je me demandais si je pouvais allier les deux. Mais je me suis aussi dit que je pouvais peut-être servir d'exemple. Comme ma mère, magistrate, l'a été pour moi, ainsi que mes trois grandes soeurs qui ont toutes fait un beau parcours."
Elle, en kiosques le 19 avril 2019.