A la fin des années 1970, les Etats-Unis découvrent une mystérieuse épidémie qui frappe majoritairement la communauté gay. Il faudra attendre le début des années 1980 pour que le monde entier ne découvre l'existence du sida. Depuis, la recherche se poursuit pour trouver un traitement de lutte contre la maladie. A une époque où les morts se comptaient par milliers, un chanteur français avait choisi de renoncer au sexe pour se protéger.
En effet, c'est le populaire et mythique Michel Polnareff qui s'était confié sur le sujet avec sincérité lors d'une interview accordée au magazine Inrockuptibles, en 2018. "J'étais très actif sexuellement à l'époque, on était trois potes, il n'y a pas une seule blonde qui nous échappait ! On s'est bien marrés. Pour moi, les gens qui n'ont pas connu les années 1970 ont un énorme vide dans leur être. J'étais tellement actif à l'époque que lorsque je regardais mes parties, j'avais l'impression qu'elles allaient tomber !", disait-il alors pour évoquer sa vie de fêtard et de séducteur.
Mais l'interprète des tubes Lettre à France, On ira tous au paradis, Je suis un homme ou encore Goodbye Marylou a vu l'épidémie de sida faire son apparition et il a pris peur. Michel Polnareff a ainsi pris une décision radicale : renoncer aux relations sexuelles ! "Après, il y a eu l'arrivée du sida, qui a calmé tout le monde et, pour ma part, j'étais tellement parano par rapport à ça que je suis devenu inactif, sexuellement, pendant au moins trois ans", ajoutait l'artiste désormais âgé de 77 ans, qui prépare un spectacle immersif intitulé Polnarêves. Renoncer, un temps, au sexe, c'est d'ailleurs l'un des sujets abordés dans la très belle pièce The Normal Heart qui se joue actuellement à Paris sur la scène du Théâtre la Bruyère, dans le 9e arrondissement.
A noter que les téléspectateurs seront invités à faire des dons tout au long de la soirée ce samedi 26 mars, alors que France 2 diffuse une émission spéciale Les stars chantent pour le Sidaction - 40 ans de chansons de Céline Dion.