Si aujourd'hui Soko est plus épanouie, cela ne s'est pas fait sans difficulté. Dans une interview accordée à Citizen K, l'actrice et musicienne de 31 ans s'épanche sur l'année traversée et ce lourd passé dont elle a su tirer le meilleur pour mieux rebondir. On apprend par exemple qu'elle a passé plusieurs mois à se libérer de l'emprise d'antidépresseurs, une période pendant laquelle elle a même songé à mettre fin à ses jours. "Après dix jours passés sans prendre un seul médicament, je ne supportais pas les effets du sevrage, j'avais des idées suicidaires, révèle-t-elle. Je n'avais qu'une seule idée en tête, prendre ma voiture et trouver la mort dans un accident."
Durant l'été, Stéphanie Sokolinski de son vrai nom a fait un séjour en thérapie intensive à l'Institut Hoffman en Caroline de Nord. Là encore, elle a connu des moments difficiles comme lorsqu'il s'est agi de replonger dans les souvenirs de deuil relatifs à la mort de son père alors qu'elle n'avait que 5 ans. "J'ai appris à tirer profit de ce que j'avais au fond de moi-même pour mettre en avant les aspects positifs", dit-elle.
Côté coeur, sa rupture médiatisée avec Kristen Stewart n'a pas eu les mêmes effets chez elle que chez la star hollywoodienne. Cette dernière a renoué avec son ex, puis elle est sortie avec St Vincent et aujourd'hui avec le mannequin Stella Maxwell. Pour Soko, ce fut très différent, elle qui a notamment réglé ses comptes via les réseaux sociaux sans jamais nommer son ex. Depuis célibataire, la jeune artiste vit très bien cette situation, elle qui a "éliminé le sexe de l'équation" et s'en porte à merveille maintenant qu'elle suscite un désir très différent. "J'embrasse une personne et je me mets immédiatement à rêver en imaginant notre vie future, sublimée par un mariage et la naissance de nos enfants. Ce rêve ne s'est, évidemment, jamais réalisé", raconte la jeune femme qui planche aujourd'hui sur un troisième album du côté de New York, après avoir brillé au cinéma dans La Danseuse et Voir du pays.