Sorties cinéma : Leïla Bekhti prête à tout, des médecins et des métamorphoses...

Le cinéma français fait les beaux jours de la rentrée. Pour ce mercredi 3 septembre dans les salles, trois films hexagonaux ont retenu l'attention de Purepeople et les amateurs de sensations fortes auront un film d'horreur pour bondir de leurs sièges.

Maintenant ou jamais, de Serge Frydman

Avec Leïla Bekhti, Nicolas Duvauchelle, Arthur Dupont

L'histoire : Quand on est une mère de famille, en principe, on ne braque pas les banques. Mais par les temps qui courent, ça peut être une solution pour assurer l'avenir de son foyer et ne pas renoncer à ses rêves. Même si jouer les voleuses peut vite devenir dangereux et les mauvaises rencontres, se transformer en histoires d'amour...

Ce qu'il faut retenir : Leïla Bekhti porte sur ses épaules avec beaucoup de passion un rôle intense, celui d'une femme prête à aller très loin pour les siens. Suspense et questions de société se mêlent avec intelligence.

Hippocrate, de Thomas Lilti

Avec Vincent Lacoste, Reda Kateb, Jacques Gamblin

L'histoire : Benjamin va devenir un grand médecin, il en est certain. Mais pour son premier stage d'interne dans le service de son père, rien ne se passe comme prévu. La pratique se révèle plus rude que la théorie.

Ce qu'il faut retenir : Médecin lui-même, le réalisateur offre une vision juste et pleine d'humanité d'un milieu passionnant. Vincent Lacoste se démarque de ses performances d'ados immatures tandis que Reda Kateb confirme tout son potentiel.

Délivre-nous du mal, de Scott Derrickson

Avec Eric Bana, Edgar Ramírez, Olivia Munn

Ce qu'il faut retenir : Après Sinister, le réalisateur revient avec tous les ingrédients parfaits pour faire frissonner dès la rentrée.

Avec Amira Akili, Sébastien Hirel, Mélodie Richardplus

L'histoire : Devant son lycée, une fille se fait aborder par un garçon très beau mais étrange. Elle se laisse séduire par ses histoires. Des histoires sensuelles et merveilleuses où les dieux tombent amoureux de jeunes mortels. Le garçon propose à la fille de le suivre.

Ce qu'il faut retenir : Mythologie, poésie et réalisme, Christophe Honoré adapte à sa façon l'univers d'Ovide.

"Je ne suis pas devenu réalisateur parce que j'avais quelque chose à dire, mais pour prolonger mes rêveries d'adolescent sur le cinéma", a dit Christophe Honoré dans Télérama. Prolongeons les nôtres dans les salles obscures. Bon(s) film(s) !