Après le #Anti2010, le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer prend la parole devant une nouveau phénomène inquiétant : les dérives inspirées de la série coréenne Squid Game, diffusée sur Netflix. Au micro de Jean-Jacques Bourdin sur RMC/BFMTV ce 14 octobre 2021, il a rappelé les parents à faire preuve d'une extrême vigilance.
Face aux récupérations de la série Squid Game par les enfants dans les cours de récréation, Jean-Michel Blanquer a déclaré : "De façon générale, les jeux dangereux m'inquiètent, évidemment. Tous les phénomènes qui sont des dangers pour nos enfants et notre jeunesse m'inquiètent. Il s'agit d'une série coréenne où les perdants des jeux sont tués. Ça provoque parfois des imitations dans les cours d'école. Le phénomène n'a pas pris une ampleur trop grande, mais il existe quand même. On est très attentif. Tout cela nécessite une vigilance de tous. Je m'adresse aux parents en particulier. Il faut être très attentif. Les enfants ne doivent pas abuser des écrans et [il faut faire] attention à ce qu'ils regardent."
Nourrie de questions de société et de violence, la série raconte l'histoire de personnes désoeuvrées participant à des jeux d'enfants traditionnels pour remporter une grosse somme d'argent. Les malheureux perdants sont eux, tués. Un fait divers lié à ce show qui cartonne sur la plate-forme a braqué les projecteurs sur la ville d'Erquellines en Belgique. Des élèves d'une école primaire ont recréé l'un des jeux de Squid Game, heureusement ne faisant aucun blessé.
Lors de l'émission Bourdin Direct, l'homme politique a également expliqué qu'un temps d'hommage à Samuel Paty sera organisé dans tous les établissements scolaires vendredi 15 octobre en fin d'après-midi. Il est également revenu sur l'agression de l'enseignante violemment poussée par l'un de ces élèves dans un lycée de Combs-la-Ville (Seine-et-Marne). Il a indiqué que la professeur allait "assez bien", insistant sur le fait qu'elle avait été "exemplaire dans cette affaire". L'auteur de ce geste, tout juste majeur, a été condamné à une peine de cinq mois de prison avec sursis probatoire de deux ans, 140 heures de travail d'intérêt général ainsi qu'un stage de citoyenneté.