Stella McCartney choisit de choquer avec la PeTA

Le Londres de la mode était consacré, dans la soirée du 8 février, à Stella McCartney. La créatrice de 40 ans a en effet pris ses quartiers dans un immense et luxueux centre commercial pour y présenter deux de ses derniers projets et en évoquer un troisième qui lui tient particulièrement à coeur.

Après l'ouverture de sa boutique dans le quartier de SoHo à New York, c'est le Selfridges situé sur Oxford Street, que la fille du Beatle Paul McCartney a conquis. Très élégante comme toujours dans un ensemble blazer-pantalon, une chemise blanche et des chaussures à plateformes issues de sa pré-collection automne 2012, Stella McCartney y dévoilait, dans un espace dressé spécialement pour l'événement et affectueusement nommé The World of Stella, son parfum L.I.L.Y. (dont le visage est le mannequin polonais Malgosia Bela) et sa dernière collection Adidas by Stella McCartney. Le partenariat entre la marque aux trois bandes et la créatrice anglaise, qui a débuté en septembre 2004, a pour but d'offrir aux femmes "des vêtements de sport stylés, dans lesquels elles peuvent s'entraîner tout en restant féminines".

L'engagement pour la bonne condition physique des femmes n'est pas sa seule préoccupation, puisque Stella McCartney est également une activiste du droit des animaux et particulièrement de l'association PeTA. Végétarienne convaincue, la styliste apparaît dans une vidéo expliquant son combat contre la fourrure... mais aussi le cuir : "Mon but n'est pas de vous dire quoi porter, mais de vous présenter les faits pour que vous puissiez prendre la bonne décision lorsque vous penserez à acheter du cuir." La vidéo, très explicite, nous montre des images du traitement inhumain infligé aux animaux, entre castration et marquage au fer, précédent la manipulation de leurs peaux.

Ce clip choc, diffusé juste avant les Fashion Weeks londonienne et parisienne où Stella McCartney présentera sa collection automne-hiver 2012-2013, permettra peut-être d'éveiller les consciences et de mettre un terme à tant de cruauté.

Igor Nkodia