Stéphane Bern a beau avoir un emploi du temps très chargé, il n'hésite pas à s'investir pleinement dans de nombreuses associations caritatives. Parmi elles, l'association Entraide pour la Méditerranée et l'Afrique, dont il est parrain. Il était d'ailleurs présent hier, le 15 décembre, à un dîner en faveur de l'association. Altruiste et érudit, Stéphane Bern s'est confié dans les colonnes de France Dimanche (en kiosques le vendredi 16 décembre 2011).
Dans cette interview, il revient sur sa grande générosité : "Je fais en effet partie de la Fondation Mentor, qui incite les jeunes à ne pas prendre de drogue. Je m'occupe aussi de la Fondation Mélita, qui porte le nom de ma mère et qui est dirigée par mon papa. Ma maman est morte du diabète, je me sens concerné."
Très famille, Stéphane Bern revient sur son enfance, qui n'a pas été si facile, ses parents ayant été très exigeants avec lui : "Lorsque j'étais enfant, ma mère ne me manifestait son amour que si j'avais fait mon lit, rangé ma chambre, fait mes devoirs. J'ai donc toujours l'impression d'être attendu au tournant."
A 48 ans, Stéphane Bern est pleinement épanoui. Il déclare d'ailleurs se sentir plus jeune qu'à ses 20 ans : "Vous savez, à 20 ans, j'étais vieux, et grâce à Marie-Claire Pauwels, je suis devenu jeune à 40." Il faut dire que ce passionné d'histoire, qui anime la très bonne émission Secrets d'Histoire sur France 2, est amoureux, et cela lui réussit : "J'ai toujours vécu avec quelqu'un et je suis toujours très amoureux. Mais j'évite de trop en parler. Je pense que c'est mieux pour le public que je n'aie pas de vie privée, pas de religion et pas d'opinion politique."
Malgré son emploi du temps de ministre, Stéphane Bern prend soin de lui et fait du sport avec un coach deux fois par semaine, lundi et jeudi lors de sa pause. Il transmet aussi sa passion pour l'histoire au plus grand nombre à travers son émission, ou ses livres (le Tome 2 de Secrets d'Histoire vient de sortir). Pour lui, transmettre est primordial : "J'adore être passeur. C'est pour cela que j'adore l'histoire. Je vis dans l'angoisse que l'oubli soit une deuxième mort, et je ne manque pas une occasion d'évoquer ceux qui ont compté dans mon existence."
Interview à retrouver dans son intégralité dans France Dimanche (en kiosques vendredi 16 décembre 2011).