Si tout le monde connaît Stéphane Bern, visage incontournable de France Télévisions depuis de nombreuses années, c'est d'abord pour ses grandes passions pour l'histoire et les familles royales... Mais saviez-vous que le présentateur, qui fête ses 60 ans ce mardi 14 novembre, est également atteint d'une maladie très encombrante, au nom imprononçable, qui lui rend la vie impossible ?
C'est en 2020, auprès de nos confrères de Paris Match, qu'il l'avait avoué. "Je suis atteint de syllogomanie : je conserve tout et ne jette rien", avait-il expliqué, confiant ensuite qu'il accumulait chez lui un genre d'objets totalement improbable :"Je collectionne en secret les vieilles boîtes à biscuits Delacre. Celles où figurent les familles royales, notamment la famille royale belge. J'en ai une quinzaine."
Une manie difficile à soigner, mais surtout difficile à vivre : en effet, c'est très encombrant ! "Mon bureau est dans un foutoir total, c'est plein de vie, mais on ne sait plus où marcher !", avait-il ajouté ensuite. On imagine que Yori, son compagnon, avec qui il vit dans un superbe domaine en plein coeur de la campagne, doit être moins fan de toutes ces boîtes de gâteaux qu'il doit supporter !
Surtout que la syllogomanie est un réel trouble : loin d'être simplement une lubie de personnes qui aiment faire des collections, c'est une véritable pathologie qui peut empoisonner la vie de ceux qui en sont atteints. "Les personnes atteintes de syllogomanie ont toujours une telle difficulté à jeter ou à se séparer de leurs biens que les objets s'accumulent et encombrent les espaces de vie au point de les rendre invivables. Contrairement au collectionneur, le syllogomane accumule les choses d'une manière désorganisée et il a des difficultés à se séparer d'objets de peu de valeur", explique notamment le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux.
Le psychiatre Jérôme Palazzolo, dans Mieux Vivre Santé, avait quant à lui comparé ce trouble à un autre, encore plus grave, le syndrome de Diogène. "L'espace vital de la personne finit par être saturé, affectant sa vie sociale au quotidien : elle n'accueille plus personne chez soi et ne se rend plus chez les autres, de peur de devoir ensuite inviter en retour... C'est un facteur d'isolement majeur", avait-il expliqué. La syllogomanie peut même aller "jusqu'au syndrome de Diogène, c'est-à-dire que la personne ne jette même plus ses détritus, néglige son hygiène et finit par vivre dans des conditions insalubres", conclut-il. On espère que Stéphane Bern n'ira pas jusque là !